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 • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|

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Ahn Kyu Rim
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• Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Vide
MessageSujet: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeLun 12 Juil - 1:07

Le son trident de mon réveil résonne jusqu’à mes oreilles que j’éteins d’une main ferme en grumelant. Il me faut un certain temps pour comprendre que je ne suis plus au même endroit depuis deux jours. Eh oui je suis enfin rentré au pays comme on le dit si bien. Je passe mes mains dans mes cheveux alors que je sens le soleil venir frapper mes yeux encore endormis. Quelle idée j’avais eu de vouloir placer ce lit à cet endroit alors que c’était le premier endroit de l’appartement où le soleil venait lui dire bonjour. Je m’étire de tout mon long me demandant déjà la raison pour laquelle j’ai décidé de me lever si tôt. Je me lève et attrape mon paquet qui se trouve sur ma table de chevet. J’en sors une cigarette que je file mettre à la commissure de mes lèvres avant de l’allumer tout simplement. La clope du levé est devenue un rituel contre lequel je ne peux lutter. Certains c’est le café, moi c’était la cigarette. Mais en toute franchise, je mixe les deux. Sans ma clope et ma tasse de café, je suis de mauvaise humeur…quoique désormais avec ou sans je serai aussi froide et glaciale qu’un glaçon. Je descends les escaliers de la mezzanine et met en marche ma machine à café en allumant la télévision programmée comme toujours sur les chaines musicales. J’en profite pour me tartiner une tartine de confiture de fraise, un cadeau de ma mère et vais m’installer devant l’écran en prenant place sur le canapé. La musique semble suffisante à me faire émerger ce matin. Je tire une latte et appose ma tête contre le dossier du canapé, me demandant encore pourquoi j’ai émergé si tôt. Il me faut bien deux minutes pour me souvenir d’un coup de téléphone de la veille. Ah oui le directeur artistique qu’un ami compositeur m’a conseillé de contacter. Quelle plaie. Je me gratte la tête en soupirant déjà d’ennui. J’ai toujours eu horreur de ce genre de rendez vous. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas du genre à débattre longtemps sur les profits que vont m’apporter ma musique. Si je compose à la base, ce n’est pas pour la gloire. Bien que la réalité finalement est tout autre. Depuis mes débuts, j’ai changé bon nombre de fois de nom d’emprunt. Quand mon nom commençait à faire trop parler de lui et intriguait l’ordre public, je le faisais disparaitre tout simplement. Ni vu ni connu n’était l’une de mes habitudes. D’ailleurs les gens du métier qu’ils savaient qu’elle était ma réelle identité étaient bien peu nombreux : mon ancien directeur artistique et quelques collègues compositeurs que j’avais rencontrés par ci et par là, sans oublier lui. J’aurai mieux fait de me péter une jambe lorsque je lui avais dis mon travail, je me serais pas fais prendre pour une conne pendant si longtemps. J’écrase mon mégot dans le cendrier déjà plein comme il y a en beaucoup dans l’appartement et me dirige vers la machine à café, me servir une tasse.

Enfin bref, j’ai juste à faire un sourire neutre, me montrer précise dans ce que j’attends sans paraitre trop froide et normalement le tour était joué. Je bois d’une traite mon café et me dirige directement sous la douche. Si ça ne tenait qu’à moi, j’irai en jogging et débardeur mais ça ne le fait pas. Il semble que ce directeur artistique est un ancien avocat et qu’il fait une fixation sur les apparences des personnes avec qui il travaille. Il manquait plus que je tombe sur un perfectionniste. Enfin tant qu’il décide de ne pas mettre son nez dans mes affaires et dans mes morceaux, je n’en ai un peu rien à faire. C’est en serviette que je me rends dans ma chambre et me dresse devant mon dressing. Quelle tenue pourrait convenir ? Une jupe ou un pantalon ? Un Jupe et de préférence ni trop longue ni trop courte pour ne pas paraitre ni coincée, ni une fille facile. C’est dur à croire mais en vivant aux Etats-Unis j’avais appris tout ça. Une femme devait faire preuve de son charme mais assez subtilement pour ne pas paraitre trop accessible ou le contraire. Si vous voulez mon avis, ses coutumes étaient d’un ridicule, j’étais une compositrice pas l’une de ses starlettes. Mais bon tachons de faire bonne figure devant notre futur interlocuteur. Après tout c’est lui qui va me donner les contrats sur lesquelles bosser en empochant bien sur, une bonne commission pour sa poire. Que voulez vous c’était la dure loi du show-biz. Le gagnant est celui qui parvient à empocher le plus de fric et généralement ses directeurs artistiques étaient très doués. Enfin bref, s’il arrive à dormir sur ses deux oreilles en ayant conscience qu’il baise les gens qu’il fasse ce qu’il veut, ce n’est pas mon problème. Mon choix se porte sur une robe simple en satin de couleur bleu ciel qui épouse parfaitement mes formes. Le décolleté en forme de v est léger, parfait pour un rendez vous d’affaires. Je me dirige donc rapidement dans la salle de bain où je profite pour me maquiller très légèrement avant de me coiffer d’une façon naturelle. Je fixe mes cheveux avec un coup de laque et après un lavage express de mes dents, je descends de la mezzanine prendre mon sac. Dans celui-ci je fourre mon portable, mon paquet de cigarette et j’attrape les clés de ma voiture avant d’enfiler mes escarpins ouverts en sortant de l’appartement.

Le chemin est assez tranquille, je ne rencontre aucun embouteillage et le trafic est fluide. Il me faut peu d’une demi-heure pour arriver à l’adresse que la secrétaire m’a donnée. Après avoir garé ma voiture, je constate que j’ai bien une demi-heure d’avance et j’en profite donc pour fumer une cigarette. Je sais que je n’aurais pas une haleine des plus agréables et je compte donc sur mon nouveau parfum pour masquer cette odeur qui est pourtant ancrée depuis des années à ma peau. Il y a un proverbe qui dit « fumer comme un pompier ! » et celui-ci pourrait parfaitement me définir. Oui je fume depuis au moins une huitaine d’années, une habitude que j’ai prise lorsque j’ai fais mes débuts mais passons. Lorsque je finis ma clope, il me reste vingt minutes encore à tirer. Je décide donc de monter au bureau de cette dite personne pour attendre patiemment dans sa salle d’attente. Je prends donc bien mon temps et j’arrive deux minutes plus tard devant la secrétaire qui semble étonnée de voir une femme en face d’elle, elle m’informe de prendre place sur un des sièges en attendant que son patron soit disponible. Il faut dire qu’avec ma voix grave causée par le fait que je fume et mon nom d’emprunt du moment, il était pratiquement impossible de supposer que je sois une femme. Sans un mot, je m’assois sur un des sièges qu’elle m’a indiqué et décide de lire un magazine people qui traine sur la table qui est devant moi. Je croise mes jambes et le feuillette sans vraiment le lire. Après tout il va falloir que je me mette à jour niveau groupes et artistes coréens puisque c’est désormais mes futurs clients. Une petite recherche s’impose donc je pense quand je rentrerais tout à l’heure. Je referme de nouveau le magazine en question et décide de mettre en mode vibreur mon portable. J’ai beau dire que j’ai décidé d’envoyer tout le monde au diable, je continue à garder mes vieilles habitudes. C’est une véritable plaie tout ça mais une chose est sure, c’est que je compte bien faire comprendre à ce type que je ne suis plus la gentille brebis que j’ai pu être un jour. Il ne m’entubera pas comme d’autre ont pu le faire avant lui. Désormais je connais mon talent et sa valeur. La secrétaire vient enfin à ma rencontre et m’informe que son patron m’attend dans son bureau. Je la salue de façon convenable sans cependant lui adresser un quelconque sourire que j’avais l’habitude de faire auparavant et me dirige vers le bureau en question. Je frappe doucement à la porte et attends patiemment de nouveau, une réponse de ce dit monsieur Park qui ne connait que mon nom d’emprunt « James W. ».
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Park Min Soo
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MessageSujet: Re: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeMer 14 Juil - 23:33

Min Soo était un homme charmant qui était toujours d'humeur charmante. Si quelqu'un vous assure de cela, soyez persuadé qu'il ne s'agit là que d'ironie. Et si une chose était certaine, c'est que son poste au sein de l'agence, il l'avait eu grâce à son talent ! Non pas que son physique ou sa capacité à draguer n'aurait pas pu lui permettre d'y accéder. Mais avec son naturel tranchant et sa façon de gérer ses relations, il était évidant qu'il l'aurai vite était viré du poste. Son charisme me direz vous ? Bien sûr que oui il sait s'en servira, il a un beau corps et un visage agréable, il le sait et sait parfaitement comment se mettre en avant... Si besoin. Le soucis, c'est que selon lui, il n'y a que très peu de situations qui nécessite la mise en place de ce type de supercherie. Sincère ? Oui, en un sens. Mais sûrement pas de la bonne façon. Oui, la seule chose qui expliquait le fait qu'il puisse aujourd'hui occuper le poste de directeur artistique dans cette agence musical réputée, c'était définitivement son talent. Surprenant n'est-ce pas de se dire qu'un avocat, censément attiré par l'argent et ou le droit, puisse en fait avoir l'instinct parfait qui vous dicte quelle stratégie mettre en place pour lancer un artiste, comment mettre en avant sa voix et son style, quelle musique marcherait ou non... Mais c'était un fait. Indéniablement.

Toujours parmi les derniers couchés et le premier levés, Min Soo avait ce matin, comme tout les matins, fait un jogging d'une heure avant de venir au travail. Cela lui permettait de se décontracter, de dépenser son énergie et de retourner dans tout les sens les différents problèmes qui se posaient à lui. Et pourtant, malgré cela, il n'en était pas forcément plus aimable au travail... Mieux vaut sans doute ne pas essayer d'imaginer son comportement sans cette fameuse heure passée à se défouler. L'homme avait siroté un café dans sa voiture, écoutant une chaine d'information en anglais. C'était bien son nouveau déménagement lui permettait de se lever un peu plus tard. Économie de temps, d'énergie, d'argent. Parfait. Pour l'heure, l'immeuble semblait assez calme en plus. Que demander de plus ?
En arrivant à l'agence, il avait jeté sa canette de café dans la même poubelle que d'habitude. Et sans rien changer à sa routine, il avait acheté son troisième café de la journée en arrivant en bas. Il aurai de quoi boire pour arriver jusqu'à son bureau. Il salua comme à son habitude les différentes personnes qu'il croisa sur le trajet. Les salutations étaient polies, respectueuses. La plupart d'entre-eux avait au moins une fois goûté à une de ses remarques désobligeantes dont il avait le secret. Que cela concerne le boulot ou non, cela restait malgré tout blessant. Et les rares rescapés avaient bien entendu eut vents des différents rumeurs à propos de son caractère et comptaient bien se garder de devoir le froisser. Oui, Park Min Soo avait la paix ainsi. Il n'avait en général que faire de la hiérarchie et remettait n'importe qui à sa place tant qu'il se considérait dans son droit. Allez pas croire non plus qu'il harcèle les gens. Après tout en général, une fois suffit pour qu'ils gardent leur distance alors pourquoi se fatiguer à récidiver.
Il restait cependant juste et appelait un chat un chat. Du bon travail était du bon travail, un bon comportement aussi. Il ne frappait pas sans raison... Mise à part les frappes préventives bien sûr, qui n'étaient là que pour lui assurer sa propre tranquillité. Sadique ? Maybe, who know...

Il pris l'ascenseur et tout en buvant son café brûlant, il échangea quelques mots polis avec les différents occupants de l'ascenseur. Arrivé à son étage, il sortit. Il prit un peu plus de temps pour saluer sa secrétaire, demandant poliment comment c'était passé sa soirée d'hier. Depuis un an qu'ils travaillaient ensemble, ils étaient moins proches qu'ils ne l'auraient dût mais tout en se connaissant bien malgré tout. Min Soo prenait la peine -pour ne pas dire lui accordait la faveur- de l'écouter se plaindre quand le moral de la jeune femme était au plus bas. Mais en contre partie, il prenait toujours bien soin de ne jamais la laissait se rapprocher de lui. Elle avait fini par le comprendre : tentative de rapprochement égale renvoi dans ses buts immédiat. Et oui, à toujours demander d'une oreille discrète si ses relations allaient bien, il était en mesure de trouver quoi dire pour la blesser en cas de besoin. C'était une jeune femme gentille mais sans grand talent ni grand intérêt. Ces histoires étaient très bien pour faire musique de fond tandis qu'il lisait le planning de la journée.
Jetant son gobelet de café vide dans la poubelle à l'entré de son bureau, il demanda à sa secrétaire de faire du café avant de s'enfermer dans son bureau. Il fit trois pas tout en desserrant sa cravate claire. Après réflexion, il fini par la retirer simplement, la jetant d'un air négligeant sur un coin de son bureau. Sans prendre la peine de s'assoir, il se dirigea d'abord vers la petite porte discrète à l'autre bout de son bureau. Une micro salle de bain privée ,avec toilette, un luxe que peu d'employés de l'agence pouvaient se vanter d'avoir. Rapidement, il se brossa les dents dans l'espoir de se débarrasser autant que possible de l'odeur du café. Oui, il avait toujours une brosse à dent au bureau... Et un change complet, au cas où comme il disait si bien. Demandait pas « Au cas où quoi ? », sans doute qu'il vous lancerez un sourire mesquin avant de vous plaquer contre le mur et de dire d'un air non chalant « Je viens chez toi ce soir et je te montre ça... ».

Après cela, Min Soo fini enfin par s'installer derrière son bureau. Il jeta un coup d'oeil à l'heure et à la pile de dossiers non traités à sa droite. Deux uniques dossiers, en cours, se trouvaient à sa gauche. Soupirant, il prit le premier dossier à droite et se mit à le feuilletait. Les projets d'un clip. Des coûts au scénario, en passant par le matériel, la chanson, le projet de photoshoot... Tout ce qui concernait le projet de ce clip était là. Cela faisait plusieurs semaines que différents équipes travaillaient dessus sous sa direction. Une dernière validation finale et le projet serait définitivement lancé. Et avant cela, il devait s'assurer une dernière fois que tout était bel et bien faisable et jouable.
Le téléphone sonna et d'une main distraite, Min Soo décrocha, ne disant rien d'autre qu'un léger « Mhh ? » pour assurer à son interlocuteur qu'il écoutait.

« Directeur Park, James W, le compositeur que vous attendiez, est là. C'est l'heure du rendez-vous. »

Le directeur Park en question répondit à nouveau par une monosyllabe avant de raccrocher l'interphone. Il termina de lire sa page et referma le dossier, le laissant au milieu du bureau. A cet instant, on frappa à la porte. Il se leva et d'un pas non pressé, vient ouvrir la porte.
En face de lui, une jeune femme. Cheveux courts, un visage typiquement Coréen mais indéniablement joli, des airs assurés voir arrogants... Ce n'était certainement pas un homme comme il s'y serait attendu en face de lui. Mais sa secrétaire n'était pas assez idiote pour lui annoncer quelqu'un qui n'était pas la personne se trouvant en réalité derrière la porte. Pourtant, il aurait apprécié qu'on le prévienne de ce détail auparavant. Sans la moindre gène, il laissa son regard parcourir le corps en face de lui. Autant annoncer la couleur dès le début, n'est-ce pas ? Alors pourquoi pas le faire en se faisant plaisir. Un décolté pas assez plongeant à son goût mais qui sous-entendez tout de même une charmante poitrine, une taille fine, un ventre plat, des jambes plus longues que la majorité coréenne. Décidant de pousser plus loin le bouchon encore, Min Soo récidiva une seconde fois son regarde, faisant cette fois ci une petite moue avec sa bouche et penchant la tête sur le côté, faisant mine de juger si il appréciait ou non ce qui se trouvait en face de lui. Avec lenteur, il fini par revenir vers le visage en face de lui.

« Vous êtes plus féminine que ce que je ne l'aurais cru, mystérieux James W. ... Et ce n'est pas pour me déplaire je dois dire. Entrez-donc. »

Sans grande manière, il afficha son petit sourire, mi-amusé, mi-cynique. Non son travail n'était définitivement pas d'être agréable et il se plaisait le rappeler.


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Ahn Kyu Rim
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MessageSujet: Re: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeLun 19 Juil - 16:34

J’avoue que lorsque ce fameux monsieur Park a ouvert la porte de son bureau, j’ai été quelques peu surprise. Il faut dire que pour un directeur artistique, je m’attendais a un homme d’âge un peu plus mur que celui auquel je faisais face. En général, les directeurs artistiques à qui j’ai eu à faire étaient des hommes dans la cinquantaine alors que celui-ci doit avoir à peine avoir la trentaine et encore je suis généreuse, si vous voulez mon avis j’ai plus l’impression qu’il n’a que vingt-cinq ans mais bon je ne suis pas vraiment bon juge à la matière. Bien que je sois surprise par cette vision, je reste stoïque comme si rien ne m’interpellait. Une chose est sure c’est qu’il est plutôt beau garçon, il faut bien le reconnaitre : un jeune homme prenant surement bien soin de lui, une tenue étudiée, une coiffure des plus sophistiquée, des mains bien manucurées. Le portrait du garçon qui doit avoir du succès dès qu’il sort de son bureau (ou pas). Je suis même persuadée qu’avec un sourire, il doit parvenir à faire craquer quelques unes de ses clientes. Un bon point pour lui en quelque sorte. A défaut d’avoir des mots pour persuader autant avoir un physique qui peut convaincre facilement la gente féminine, non ? Mais qu’importe qu’il soit charmant ou pas cela n’est pas mon problème, je ne compte pas me faire berner par cet homme, ni par ses manières…Quoique je ne suis pas vraiment sure d’avoir un point de vue objectif.

Au cours de mes années dans le Show-biz, j’ai eu à faire face à plusieurs réactions de mes interlocuteurs lorsqu’ils découvraient que j’étais une femme : les regards méfiants, désapprobateurs et enfin les regards pervers. Vous savez ceux qui se permettent de vous détailler de la tête aux pieds, avec cet air satisfait et confiant. Je sais que je possède une certaine beauté, je suis loin d’être désagréable à regarder en soi…Cependant j’ai beaucoup de mal lorsqu’on me regarde comme un objet et non comme une personne. Pourtant c’est cette impression que je ressens alors qu’il me détaille de long en large. Sans vergogne, j’en fais de même, autant rendre l’appareil. Il semble pas le remarquer et se permet même de faire une moue avec sa bouche en penchant sa tête sur le côté. Il faut croire que la marchandise que je suis semble lui convenir parfaitement. Mon sang ne fait qu’un tour et j’ai cette folle envie de sortir un cloppe de mon paquet qu’est dans mon sac pour me calmer…Fumer une ou deux cloppes devrait m’empêchait de lui sauter au cou pour l’étriper…Bien qu’il ne soit pas le premier à avoir ce comportement, je m’attendais de la part d’un ancien avocat à un peu plus de professionnalisme. Pour l’instant il me donne plus l’impression d’être d’un adolescent en manque puisqu’il fait trop jeune pour être un vieux pervers. Il me semblait pourtant avoir demandé à mon collègue de me passer le nom d’un bon directeur artistique, je sens qu’on va bien rire tous les deux…Enfin bon j’espère que ma première impression n’est pas la bonne sinon je ne donne pas très chère de notre collaboration si elle a lieu. Je ne pourrais pas supporter de bosser pour un pauvre type.

« Vous êtes plus féminine que ce que je ne l'aurais cru, mystérieux James W. ... Et ce n'est pas pour me déplaire je dois dire. Entrez-donc. »

Je me raidis à la vision de ce sourire qui est loin d’être professionnel, non au contraire il semble amusé par la situation. Entrez dans son jeu, n’aurez aucun sens donc autant garder le contrôle de moi-même pour ne pas lui montrer que je peux facilement être influencée par ce genre de comportement.

« Votre réaction n’est point surprenante…Désolée mais je souhaite garder mon anonymat, il est donc évidant que je vous donnerais ma véritable identité uniquement lorsqu’on se sera entendu sur notre probable collaboration. » Dis-je avec un sourire professionnel mais montrant parfaitement que notre entretien ne sera pas une partie de plaisir.

Si certaines se laissent berner par son comportement, tant mieux pour eux, ce n’est pas mon cas. En pénétrant dans le bureau, sans attendre son invitation, je m’installe sur un des sièges et attends qu’il en fasse de même de son côté avant de reprendre la parole avant lui.

« Que les choses soient claires, je ne vais pas débattre vingt ans sur les termes de notre probable contrat, je connais la valeur de mon talent et je n’ai pas du tout l’intention de le céder pour un prix inférieur qu’est le mien et suivant ma façon de procéder. Si ce procédé ne vous convient pas, dites le moi immédiatement qu’on ne se fasse pas perdre de temps inutilement. »

J’en profite pour croiser mes bras et mettre mon regard franc dans le sien. La ton avec lequel j’ai parlé est froid quoiqu’un peu arrogant. J’en ai pleinement conscience mais il devra s’y faire s’il souhaite travailler avec moi. Je compte bien prendre les choses en main et qu’importe sa réaction la décision lui revient. S’il n’accepte pas mes conditions, je suis persuadée qu’un autre m’acceptera avec les bras ouverts.
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Park Min Soo
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MessageSujet: Re: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeVen 20 Aoû - 21:37

Sans surprise, Min Soo obtient la réaction espérée face à son comportement de saligaud pur. La jeune femme en face ne semblait déjà être du genre à se jeter dans les bras d’un inconnu, mais elle prend clairement une attitude plus froide. Elle se raidit, son menton se relève très légèrement et ses épaules prennent une position qui indique qu’elle se méfie. C’est exactement ce qu'il voulait. Oui, il a simplement horreur de voir une femme accepter une proposition professionnelle uniquement en raison de son physique. Il commence donc par la douche froide, ce qui vous amène à vous méfier automatiquement de quelqu’un dans le but de vous protéger. En se conduisant en saligaud il maintient à distance les gens de sa personne. Certain vous direz que ce n’est pas futé lorsque l’on s’apprête à signer un contrat. Lui pense que c’est bien de mettre au point les règles du jeu. De plus en un sens, cela permet à la gente féminin en face de lui de garder une certaine fierté. Pas de râteau, pas besoin de les repousser, il suffit juste de les amener à s’éloigner naturellement. Sa réputation ? Il n'est pas homme à réputation. Il est ce qu'il est, et sait ce qu'il vaut. Et il sait aussi ce qu'il parait être et cela lui convient parfaitement. Il s'assure d’une certaine tranquillité.

Façon de voir particulière ? Sans aucun doute. Et je doute que qui que ce soit ne se soit suffit approché de lui ces dernières années pour cerner son petit manège. Prenant méticuleusement soin d’être désagréable autant que possible, de toujours appuyer là où ça fait mal, de ne jamais venir en aide à quelqu’un si quelqu’un d’autre peux le faire à sa place… Après tout ce n’est pas comme si il espérait un jour se trouver quelqu’un, bien au contraire. Plus il était seul et plus tout aller pour le mieux. On ne peux être trahis par qui que ce soit si on ne fait confiance à personne et encore moins si on n’a pas personne en qui faire confiance, n’est-ce pas ? Ne pas se laisser tenter, ne pas baisser sa garde, jamais. La règle du jeu était aussi simple que cela.

« Votre réaction n’est point surprenante…Désolée mais je souhaite garder mon anonymat, il est donc évidant que je vous donnerais ma véritable identité uniquement lorsqu’on se sera entendu sur notre probable collaboration. »

Réaction immédiate, son ton est froid. Mentalement, Min Soo note qu’elle semble prendre légèrement sur elle, comme si son comportement l’a remonter réellement. Vraiment parfait. L'homme ne prends pas grand acte de son commentaire concernant son pseudonyme, à vrai dire il lui servais surtout pour introduire son mauvais comportement. Vu qu’elle y était très réactive, il n’aurats sans doute pas besoin de beaucoup plus insister. Une piqûre de rappelle à la fin de l’entretiens et elle se tiendrait à distance comme si il était l’incarnation de la peste… Et à juste raison sans doute.
Ne répondant pas à sa phrase, le directeur se contenta d’incliner légèrement la tête sur le passage de la jeune femme, un sourire moqueur, quoi que presque invisible, faisant jour sur son visage. Son mouvement de tête était comme un léger remerciement face à ce ton froid et distant, comme s’il s’agissait là d’un compliment. De l’ironie de sa part ? Qui sait… ?
Et puis en un sens, en se montrant sous un aspect très négatif dès le dépars, il ne pouvait que la surprendre agréablement avec la suite de l'entretiens. Après tout, jusqu'ici aucun artiste n'avait éprouvé le besoin d'aller voir ailleurs, pas même avec son charmant comportement : les offres de boulots étaient amplement compensatrices du désagrément causé par sa propre personne. Il ne prenait personne en traitre et usait uniquement de sa persuasion d'avocat pour établir des offres alléchantes, honnêtes & équilibrées.

Le directeur Park s'avance dans la pièce et l'invite à s'assoir. Sans se presser, l'homme contourne son bureau et s'assoit confortablement. Puis il avance son siège et se penche sur la gauche, ouvrant un des tiroirs de son bureau, fouille quelques secondes avant d'en retirer un dossier et de refermer d'un geste habitué le tiroir.
Le dossier fit un bruit sourd en venant rencontrer le bois du bureau.

« Je n'aime pas parler à des inconnus, ni perdre mon temps. J'imagine également que vous ne souhaitez pas perdre votre temps, donc entrons dans le vif du sujet. »

Son ton est devenu d'une neutralité parfait, un timbre légèrement grave. En se redressant, son visage avait perdu tout trace de moquerie débile et non professionnelle, pour afficher uniquement un air sérieux. L'espèce d'adolescent provocateur avait laissé place au vrai directeur, celui qui avait obtenu le poste sans jamais avoir bossé dans la musique, juste en persuadant, développant des plans et des schémas de production aux logiques imparable et en démontrant en l'espace d'un mois qu'il pouvait trouver une chanson, un interprète, une idée commerciale et développer tout ce qui s'en suivait sans rencontrer le moindre soucis...
Rapidement, il ouvre le dossier devant lui, feuilletant à la recherche d'une page en particulier. Il s'y arrête, le temps de faire son énumération :

« Far away... She'll be loved... All the right moves... When You Were Young... Aucune de ces chansons ne n'ont étaient écrites sous le même pseudonyme, mais si mes informations sont correctes -et je sais qu'elles le sont-, il s'agit pourtant d'une seule et même personne qui les à réalisées. Vous. »

Il n'attendait pas de confirmation. Ce n'était qu'un constat. Une seconde plus tard, il sortait une nouvelle feuille de son dossier. Visiblement, il connaissait par cœur l'emplacement de chaque page. Une nouvelle fois, il survola du regard la page se trouvant devant lui, mais il aurait était facile de parier qu'il en connaissait déjà le contenue de A à Z. Posant la feuille à plat, il joint ses deux mains devant lui sur le bureau, avant de poursuivre.

« C'est du bons travail. Des textes équilibrés, accomgnés d'un bon rock, l'utilisation de la lanque anglaise est bonne. La signature du contrat vous assurera un salaire mensuel fixe, auxquels s'ajouteront d'une part, une somme de 7 000 00 wons et, d'autre part, un versement part palier en fonction de la réussite de la chanson. Le contrat prévois notamment qu'une fois que vous nous proposez une chanson et que nous l'acceptons, nous gardons un droit d'utilisation la concernant et ce qu'importe que vous travaillez encore pour nous ou non. En contre partie, vous gardez le droit de ré-employer la chanson, à conditions d'en avertir au préalable notre société. La seule raison pour laquelle votre demande pourrait être refusée est-celle qui nous ayons utilisée la chanson moins d'un an au paravent pour un de nos artistes. Vous disposerez d'un droit bureau, d'un droit d'accès égallement vous permettant d'assister si vous le désirer à tout tournage, enregistrement, test d'interprétation et réunion de projet, à partir du moment où l'une de vos productions est concernée par le projet... Concernant le bureau, vous n'êtes en aucun cas obligée d'y rester pour vos rédactions, je sais que beaucoup de compositeurs ne peuvent travailler ainsi pour trouver l'inspiration. Et de mon côté la seule chose qui m'intéresse, c'est la qualité du rendu. J'oubliais l'obligation de fournir un minimum de une à deux productions par mois minimum. Il y a évidement d'autres points mentionnés dans le futur contrat, mais les points principaux ont été cités. Questions ? Points qui ne vous conviendrez pas ? »

A l'entendre, c'était déjà presque signé. Il ne s'agissait en réalité là que d'une forme. Mais il savait qu'il partait avec deux gros avantages dans sa manches : d'une, la notion de salaire mensuel. Dans ce type de boulot, rien ne pouvait certifié que l'on ne se retrouverait pas en panne complète d'inspiration durant un mois complet ? En Corée, ils étaient la seule boîte à fournir une sécurité de salaire même en cas de non rendu. Le second, la clarté concernant l'utilisation futur des musiques produites. Pouvoir y accéder encore après les avoir vendu, c'était une chose rarissime.
Après ce long monologue, Park Min Soo ferma simplement ses lèvres, laissant son visage vide d'émotion. Il se contenta juste de plonger ses yeux dans ceux de son interlocuteur, entendant sa réponse.

[Comme je me suis planté de personne au début -enfin jusqu'à la moitié même- du Rp, j'ai juste corrigé, mais le style doit être un peu bizarre, désolé u_u]


Dernière édition par Park Min Soo le Lun 14 Fév - 20:39, édité 2 fois
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Ahn Kyu Rim
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MessageSujet: Re: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeVen 27 Aoû - 21:45

Bon j’avoue bien volontairement que mon comportement n’est pas vraiment digne d’une lady. Je me permets de tirer des conclusions hâtives sur le comportement et le talent du jeune homme qui se tient devant moi. Il faut dire que l’âge y est surement pour beaucoup…Il parait tellement jeune maintenant que je le vois assis derrière ce bureau, à croire qu’il se fait passer pour le vrai directeur et qu’il n’est en fait qu’un simple employé. Enfin c’est surtout ce que j’aimerai me convaincre pour ne pas éprouver un certain respect pour cette personne. Non, Kyu Rim, ne flanche pas, garde cette attitude nonchalante et froide, celle de la femme que tu tentes de te faire passer.

Oui, car la vie est loin d’être un long fleuve tranquille. Si on a le malheur de montrer ne serait-ce qu’un instant ses faiblesses, celles-ci peuvent se retourner à tout moment contre nous. J’ai longtemps était prise pour une idiote, une faible à qui on pouvait faire faire ce qu’on voulait…Et oui maintenant avec du recul, j’ai été cette idiote, cette faible, celle qui s’est fait entubée comme une conne en plus de détruire toutes mes espérances à jamais. C’était pour éviter de nouveau de refaire cette erreur que j’étais revenu au bercail, que j’avais décidé de reprendre ma vie à zéro sans laisser quiconque du sexe masculin m’approcher. Après tout, toute femme devenait faible devant les charmes d’un bel homme et moi la première. C’était pour cette raison que pour ma survie et mon équilibre que je tentais de me retrouver, je me devais de garder cette carapace, ce bouclier contre tout sentiment de sympathie…Mais la question dans le cas présent ne se posait même pas puisqu’il avait fait déjà en sorte que j’ai une image négative de lui, je n’avais plus qu’à me laisser berné ou non par cette illusion et ainsi me faire plaisir en le méprisant sans me sentir coupable. Oui, j’étais assez reconnaissante on peut dire.

« Je n’aime pas parler à des inconnues, ni perdre mon temps. J’imagine également que vous ne souhaitez pas perdre votre temps, donc entrons dans le vif du sujet. »

Le changement dans son expression et le ton de sa voix est vraiment soudain, tellement que je suis un peu décontenancée tout en sachant camoufler mon expression. Il semble que je l’ai quelque peu sous-estimé…Je ne peux pas dire que je déteste ça, ça serait plutôt le contraire car maintenant je n’avais vraiment plus l’impression de perdre mon temps. La neutralité et le sérieux qu’il met dans ses propos me plait et je trouve que ça lui va mieux. A savoir si la première impression qu’il m’a donnée ne soit qu’un jeu ou non m’importe peu et en toute franchise, je préfère qu’il soit sérieux comme à l’instant même. Je n’ai pas besoin de voir un parfait adolescent arrogant devant moi. Ce que je recherche, c’est ce professionnalisme dont il fait preuve à l’instant même. C’est uniquement ça que je recherche, que je recherche depuis toujours. Je n’ai pas besoin de ses sourires de côtés, ses tapes amicales, ses regards admiratifs, j’ai juste besoin de cette neutralité et de cette limite indifférence dans ses propos. Auparavant, j’en aurai surement été outrée mais maintenant, tout est différent.

Il passe en revue quelques uns de mes morceaux que j’ai écris sous différents pseudonymes car je ne souhaite pas être intentionnellement connue. Composer est mon gagne pain, ce qui me permet de m’évader, ce qui me permet tout simplement de vivre et de surtout exister. Je ne fais pas ça pour une quelconque notoriété, je compose seulement parce que c’est ce qui me tient en vie. Je sais que je vais devoir changer de style, du rock américain je vais devoir composer de la K-pop, un univers totalement à l’opposé de ce que je fais ou j’ai pu faire auparavant. Je sais que cela ne risque pas d’être facile mais c’est une décision que j’ai prise en revenant ici, plus de rock pour toujours…Ou du moins officiellement. Il considère que mon travail est bon, que mes textes sont équilibrés, que l’accompagnement est bon tout comme l’utilisation de la langue anglaise. Il me parle alors des termes du contrat, ils me semblent correct, même très bien. Je sais que le salaire de compositeur est assez aléatoire tout dépend de la qualité voir de la quantité de notre travail. Or celui-ci m’offre un salaire mensuel, sans parler des sortes de commission pour chaque palier atteint. Ça me semble être une offre satisfaisante et puis en toute franchise que je gagne des millions m’importent peu tant que j’ai mon mot à dire sur son utilisation. Le problème dans les termes du contrat se trouve justement sur ce point là. J’ai le droit de l’utiliser pour quelque chose, mais je dois demander l’autorisation sans parler que je n’ai pas mon mot à dire sur la façon dont ils vont se servir de mes morceaux. Je fronce un sourcil tandis qu’il me parle des autres nombreux avantages et obligations auxquelles je dois me soumettre et me demande si j’ai des questions.

Je peux comprendre dans ses paroles que pour lui, le contrat est déjà signé, mais voila malgré tous les avantages dont il m’a fait la liste, la seule chose qui m’intéresse n’y est pas. Je veux avoir mon mot à dire sur la façon dont sera utilisée ma chanson. A défaut de décider, je souhaiterai que mon point de vue soit pris en compte avant toute utilisation d’une de mes chansons. Ça peut paraitre étrange et je suis persuadée qu’il risque de me dire que ce n’est pas possible mais je ne souhaite pas refaire comme avant…Voir ma musique s’échapper de mon contrôle. Non, autant ne plus composer dans ses conditions. Il ne quitte pas mon regard, attentant visiblement que je réponde à son long monologue. Oui même si cela peut paraitre idiot et futile, je ne veux plus qu’une telle chose se produise.

« Les termes de contrat que vous me proposer sont fort alléchants et je dois reconnaitre qu’en tant que compositrice, ils sont très avantageux sur tous les points. Mon ami, ne s’est pas trompé en vous recommandant…Seulement…oui, quelque chose me chiffonne. Je souhaite tout de même garder un droit sur mes morceaux, quitte à toucher moins, quitte à ne gagner de l’argent uniquement que grâce aux royalties, je voudrais tout de même garder ce droit. Je ne cours pas spécialement après l’argent. Je souhaite juste que mes morceaux soient employés de la façon dont je le souhaite. Si ce n’est pas possible, je devrais décliner votre proposition. »

Je ne l’ai pas quitté un seul instant des yeux. Bien que mon regard soit inexpressif et sérieux, je n’ai pu camoufler ma passion pour la musique, le fait qu’elle était mon bébé, une partie de moi-même. Ça peut paraitre idiot mais c’est ainsi que je vois la chose. Que ça le fasse rire ou non m’importe peu mais c’est ainsi que je vois la chose. Autant travailler pour mon propre compte dans ses conditions.
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Park Min Soo
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MessageSujet: Re: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeMar 5 Oct - 22:38

Min Soo ne fut pas une seule seconde étonné par la réaction de la compositrice en face de lui. Des compositeurs, il en avait vu ici , défendre leurs intérêts avec acharnements. Des intérêts qu'il avait affronté en tant que Directeur Artistique. Mais il avait aussi était de l'autre côté de la barre. Même si ça ne remontait pas à plus de trois ans dans les faits, cette période lui semblait être une éternité maintenant. Oui il avait travaillé pour des compositeurs, ici et à l'étranger. Parce que ceux qui ne se soucis pas des droits des compositeurs ne se soucis pas non plus des frontières entre pays.

Mais maintenant, il était de l'autre côté. Cette période de défense était désormais révolue. Il n'avait plus intérêt à employer le droit dans ce sens. Mais la notion d'étique, on l'as ou on l'as pas. C'est comme une couleur de peau ou une marque de naissance ; c'est encré au fond d'un être.
C'est sans doute pour cela que le directeur Park Min Soo à acquis une si bonne réputation dans le milieu de l'industrie musicale : ça capacité à être performant et féroce en adversité, sans pour autant négliger une partie de la chaîne musicale, poussant jusqu'à veiller à ce que tout se passe toujours comme il l'avait promit. Il gardait un œil sur absolument tout dès lors qu'il prenait en charge un projet.

Décontracté et pas inquiet une seule seconde, il se contenta de sourire doucement, comme quelqu'un qui savait que la question allait venir. Comme si tout n'était qu'un jeu dont ils suivaient pas à pas et avec applications chacune des cases, sans oublier la moindre règle.

Elle défendait ses envies, il bataillait pour ses projets. Mais dans tout ça, en aucun cas il ne se battait contre elle. Au contraire, on aurait presque pu dire qu'il se battait pour l'obtenir elle. Certains directeur artistiques auraient été sont ennemies dans cette affaire. Pas lui.

« Justement, Compositrice Ahn. C'est précisément à ce point auquel je faisais allusion en employant la notion de « droit d'accès ». Je suis le directeur artistique. Je décide de quelle chanson sera attribuée à quel artiste, quel sera le niveau de médiatisation de la chanson, si elle sera intégré à un single, à un mini-album ou à un album. Si elle sera « chanson titre », l'ambiance du clip, le maquillage, les décors... Tout passe par moi. Mais. Car oui il y a un mais. Si je coordonne tout, et même si je suis quelque d'arrogant et désagréable, je sais reconnaitre quand j'ai tord. Si vous n'êtes pas d'accord avec la vision que j'ai d'une chanson, si vous avez des arguments, je suis là et je les écouterais. Votre droit d'accès, c'est notamment avoir le droit de me convaincre. Si vous avez raison, il n'y a pas de raison pour que je ne modifie pas le planning. Mon but dans ce métier n'est pas de produire. Mon but, c'est de créer tout ce qui entoure une chanson et son interprétation de façon à ce qu'elle touche le publique. Que ce soit une chanson triste ou une chanson joyeuse, c'est bel et bien le seul objectif que l'on pourra toujours attendre d'une chanson, qu'elle touche les gens. Et croyez moi, si je suis assis derrière ce bureau aujourd'hui, c'est bel et bien parce que je suis un des meilleurs ans le domaine. »

Se disant, le directeur avait feuilleté son dossier sur le contrat jusque la page qui faisait justement une parenthèse à se sujet. Il était préciser que si l'auteur d'une chanson ne pouvait certes pas faire une opposition ferme d'une chanson une fois les droits achetés, le compositeur détenait toujours un droit de regard. De ce fait, Lucine Project, représenté par le Directeur Artistique en charge du projet, était dans l'obligation d'écouter et de recevoir les arguments. Min Soo étant quelqu'un de pointilleux, il n'avait jusqu'ici jamais laissé ressortir un compositeur dans le doute. La réunion ne prenait fin que lorsqu'un des deux parties avait réussit à démontrer par A plus B que son choix était le bon ou jusqu'à ce qu'une nouvelle idée émerge.

Ayant trouvé la page en question, il se releva de sa chaise afin de pouvoir poser le document à l'autre bout du bureau, sous le nez de Ahn Kyu Rim. D'un geste de la main, il l'invita à confirmer par la lecture ses propres dires. Cela fait, il se ré-installa confortablement au fond de son siège, décontracté et le visage détendue, quoi que pas particulièremen souriant. Sans se géner, il observa attentivement la réaction de sa futur compositrice. Car oui, il n'était pas décidé à lahcer le morceau. Il venait de dénicher une nouvelle demoiselle, d'origine Coréenne et pourtant complètement américain jusqu'au bout des doigts, fautes d'y avoir passé sa vie. Du potentiel, du talent, de l'energie, il y avait tout chez elle pour qu'elle marche en Corée. Et son petit doigt lui disait que les deux jeunes femmes seraient sur la même longueur d'ondes, comme si elles avaient en elles la même plaies.

Non, il ne les connaissaient pas personnellement, et indéniablement pas assez pour pouvoir avancer ce genre de supposition. Mais Min Soo bossait comme ça ; La musique, c'était une question de ressentie. On pourrait lui parler de toutes les formules mathématiques possible raccordées aux notions musicales, rien n'y ferait. La musique, c'est fluide et non palpable. Ce n'est qu'une question d'instinct. Il laissait son instinct faire une partie du travail. Pour le reste, ce n'était que stratégie.
Et le must dans tout ça ? C'est que nous sommes en Corée voyons ! Ici, la scène de la pop n'ait pas un énorme ring où chacun essaye d'expulser les autres en dehors. C'est une sorte de grande famille, un environnement sain, chaleureux, quoi que exigeant et intransigeant. Si tu n'as pas le niveau tu sors. Sinon, bienvenue chez toi.



Dernière édition par Park Min Soo le Ven 11 Fév - 20:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeJeu 21 Oct - 13:23

Je ne sais pas du tout quelle va être sa réponse et je dois avouer que je l’appréhende quelques peu. Je suis totalement consciente du potentiel d’opportunités qu’il peut m’offrir. Lucine Projet est la boite de production coréenne, la plus présente sur le marché. Les plus grands du métier ont signés avec eux et je sais qu’ils ont d’étroites collaborations avec des labels étrangers. Une véritable aubaine pour moi qui n’ai pas encore ma place dans la scène musicale coréenne. J’en ai totalement conscience mais voila, je ne veux pas que ma notoriété m’enlève ce pour quoi je compose : mon envie. Non je ne veux plus jamais qu’on m’utilise comme un simple objet tout bon à foudre à la poubelle car on pense qu’il est obsolète et inutile. Plus jamais, plutôt arrêter de composer et de prendre une retraite bien méritée bien loin de tous les projecteurs du show biz dans ses conditions. Seulement je sais que je ne pourrais jamais arrêter, j’aime trop la musique pour ça. Elle représente ma raison de vivre, celle qui me permet de me lever tous les jours pour affronter cette chienne de vie et depuis toujours. Pourtant je n’ai pas eu une vie dramatique, que ça pourrait être totalement déplacée mais c’est vrai malgré une enfance joyeuse, des parents et des amis aimants, je ne me suis jamais vraiment sentie complète nulle part. Cette soif de percer, cette envie qu’on écoute mes morceaux et qu’on respecte mon travail, voila la seule chose qui me tenait en vie, qui me donnait envie de déplacer des montagnes pour y parvenir.

Et puis, il y a eu l’amour, mon premier et unique amour. On l’appelle bien « premier » pour cette raison. Je pensais sincèrement être une de celles qui pourraient un jour déclarer sans honte que l’homme qui se tient à ses côtés est leur premier amour mais j’avais tort. J’étais totalement à côté de la plaque. Mon premier amour s’est terminé de la pire façon qui soit et le pire c’est que cela ne date que de quelques semaines. Il n’est donc pas très difficile de comprendre à quel point en ce moment je suis instable. Peut être trop passionnée, trop distante, trop sur mes gardes, comme un chat sur la défensive. Je montre les griffes, hérisse le poil pour me tenir prête à attaquer si on souhaite m’atteindre d’une quelconque façon. Oui, l’image d’un chat pourrait très bien définir la femme que je suis aujourd’hui. Une personne que je compte bien rester et dont je compte bien forger le caractère. Fini la gentille et loyale chienne que j’étais, toujours le sourire aux lèvres, pleine de vie et enthousiaste plus qu’il ne pourrait être tolérée. Tous ceux qui m’ont connus auparavant seraient frappés par cette évidence : Je ne suis plus la même. Mon premier amour m’a laissé un gout amer dans la gorge, des traces de mascara sur les joues et cette folle envie de crier ma haine au monde entier…Avec une seule envie, déverser ma peine sur des paroles et des morceaux. Seulement ses chansons je ne veux pas qu’elles soient chantées pas n’importe qui, je veux quelqu’un qui pourra faire ressortir encore plus fortement l’émotion de mes morceaux.

Pour cela, on me demande de faire confiance aveuglement et je ne peux pas…je ne peux plus. C’est tellement facile de cacher la réalité derrière de belles phrases toutes faites, je me suis trop longtemps laissée berner pour pouvoir croire désormais quiconque sur parole. Alors j’écoute attentivement ce que ce jeune homme me raconte. De belles paroles, de jolies mots rien de plus rien de moins. Il m’informe une certaine impartialité dans son choix, qu’il écoutera mes remarques et mes objections et jugera si elles sont recevables comme si on était dans un tribunal. Rien de bien étrange de la part d’un ancien avocat, mais au final je n’ai juste que le droit de plaider en espérant que mon discours portera ses fruits, non ? Au final, ce n’est pas si différent ou plutôt est ce moi qui souhaite trop mener les rennes, ne laisser aucun pouvoir à quiconque d’influencer sur ma musique ? Il doit surement y avoir un peu de tout ça dans le fait que je reste tout de même septique à cette idée en prenant dans les mains le contrat que Min Soo a prit la peine de me tendre pour que je n’ai aucun doute. Il semble décontracté comme toujours, il sent qu’il est indéniablement en position de force et mon esprit de contradiction m’intime de me renfrogner et de lui faire perdre cet air sur de lui comme si d’une certaine manière, il me rappelait cet air qu’avait Lucas. Un petit air de « désolée ma poupée mais je ne vais pas te laisser t’en aller avant d’en avoir fini avec toi ». Ce genre d’air suffisant et confiant qui m’a fait craquer pour Lucas et qui je dois avouer ne me laisse pas totalement de marbre face à Min Soo. Mais je ne dois pas penser à ça, ne pas me laisser aller à quelconque impulsions et surtout pas avec un mec lui ressemblant dans sa façon de se comporter. Non plutôt mourir que de montrer à quiconque que je ne suis pas insensible à leur charme. Mais pourquoi donc je pense à ça alors qu’on parle de contrat ? Vous pouvez m’expliquer ? Je suis irrécupérable, trop faible…ça en deviendrait pathétique. Enfin bref, je tente de regagner un semblant de crédibilité et je parcours le contrat en question, en prenant bien mon temps. Ce n’est pas dans mes habitudes de signer quelque chose sans l’avoir lu dans le moindre de ses détails.

Plongé dans ma lecture, je ne fais plus attention au jeune homme. Je dois reconnaitre que le contrat est assez clair dans sa formulation, aucun terme purement juridique qui pourrait être totalement barbant. Non, le contrat est écrit de façon à qu’il soit abordable pour quiconque et surtout un novice en la matière. Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à le lire mais je dois reconnaitre que je ne pouvais pas espérer mieux. C’est indéniable, il ne m’a pas menti sur toutes les clauses mais voila, j’ai envie de jouer ma chieuse. Ben quoi, ça arrive à tout le monde d’avoir envie de faire chier son monde ? Ben moi, c’est lui ma victime. Cet air suffisant m’énerve comme il pourrait m’attirer mais j’ai envie de lui faire disparaitre. Oui comme dans le jeu du plus fort. C’est idiot, je le sais mais voila j’ai envie alors je prends le contrat que je fourre dans mon sac et décide de me relever. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il signera son contrat, tout simplement parce que ce petit air m’énerve. Ai-je fumé des stupéfiants pour penser ainsi ? On pourrait le croire mais non. Bien entendu, je dois trouver une raison qui fait que je décide de terminer notre entretien et j’en ai une qui me vient à l’esprit.


« Désolée mais je souhaiterai tout de même réfléchir à votre offre si ça ne vous dérange pas. Je vous tiendrais au courant bien entendu. » Dis-je tout simplement en lui tendant la main en gardant un air totalement froid cachant parfaitement que j’ai déjà l’intention d’accepter.

Vais-je le surprendre par ma réaction si rapide alors que j’ai bien pris mon temps de lire les termes du contrat ? Aucune idée mais je suis bien curieuse je dois le reconnaitre. En tout cas, sans rien ajouter, je me dirige vers la porte bien décidé à quitter les lieux en laissant un doute planer sur le fait que je souhaite ou pas collaborer avec lui.
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MessageSujet: Re: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeLun 14 Fév - 20:39

Il l'agaçait, il le sentait. Mais ça ne le dérangeait pas. Il n'avait jamais fait ce boulot dans le but de ne pas agacer les gens. Il le faisait parce qu'il aimait la musique et que ce domaine ne lui demandait pas de prendre partie. Il n'avait pas à ce demande ce qui était bien ou non, qui avait raison, qui avait tord. Il se laissait guider par ses émotions, parce qu'il ressentait. Et ses pré-sentiments en matière de musique ne le trompaient jamais.

Le temps que dure la lecture de la compositrice, Min Soo ne la quitta pas des yeux. Ses gestes, ses expressions, des doigts aux yeux, en passant par la bouche, il guettait chaque détails pouvant trahir ses pensées. Et malgré tout le soin qu’elle apportait sûrement pour rester inexpressive, elle fini par le faire. Ce n’est pas à quelqu’un habituer à fouiller l’esprit ses clients, même les pires ordures et menteurs, qu’importe ce qu’il fallait chercher, il savait saisir la seconde de doute si elle apparaissait. Quelques soit les raisons qu’elle cherchait pour refuser ce contrat, elle n’en trouva visiblement pas. Son visage se détendit légèrement, preuve qu’elle ne trouvait rien de négatif en soit.

Il restait donc sans doute que deux barrières quand à l’acceptation de l’offre. Petit un, son orgueil, petit deux, l’attitude de Min Soo. Aussi exécrable qu’i pourrait se montrer, il savait que ce n’était pas un argument suffisant pour refuser une telle offre d’emploi. Car les avantages à travailler avec Lucine Project étaient bien réels et peu de boite de production pouvait rivaliser… Et d’aucun n’était prête à le faire quand bien même elles en auraient les capacités financières ;
Pour ce qui était de l’orgueil, il ne s’en faisait pas. Travailler avec quelqu’un incapable de faire la moindre concession, d’un point de vu professionnel ça ne l’intéressait pas. Il préférait avoir une équipe de production motivée et en accord, capable de réellement travail ensemble, en sachant écouter si besoin. Si elle n’était pas capable de prendre sur son orgueil un minimum, ce n’était pas la peine. Voila pourquoi Min Soo commençait par se présenter comme quelqu’un d’insupportable également. Si les gens étaient prêt à prendre le risque de travailler avec quelqu’un comme lui, alors c’était qu’ils étaient prêt à beaucoup. Après ça, si besoin, il pourrait s’avérer compréhensible et quelqu’un de confiance. Pas avant.

Il se douta qu’elle allait se retrancher derrière sa barrière au moment où elle releva les yeux vers lui.

« Désolée mais je souhaiterai tout de même réfléchir à votre offre si ça ne vous dérange pas. Je vous tiendrais au courant bien entendu. »

Un peu sourire narquois apparu à la commissure des lèvres de Min Soo, une demi-seconde. Elle ne comptait pas refusait. Elle essayait juste de garder une part d’orgueil. Alors soit, si cela pouvait la satisfaire de jouer de la sorte, Min Soo n’était pas à un jour près. La laisser repousser l’échéance jusqu’à ce qu’elle se sente maîtresse du jeu n’était en aucun cas un problème.
Et quand bien même qu’elle ait réellement à y réfléchir, plus elle le ferait moins elle trouverait d’éléments et d’arguments pour rejeter l’offre. Simplement parce qu’il n’y en avait pas. Min Soo n’était pas du genre à vouloir laisser la moindre faille dans un contrat, il savait que ce genre d’oublie était à double tranchant et il en avait vu plus d’une fois les conséquences néfastes, quelque soit le partie il y avait toujours des pertes.

Habitude américaine, elle lui tendis la main, souhaitant mettre fin à l’entretien. Ainsi soit-il alors. Min Soo repris son masque sérieux, se levant pour faire le tour du bureau et saisir sa main. Il se contenta donc de répondre, d’un air de plus naturel :

« Prenez votre temps pour réfléchir, signer un contrat à la va-vite n’est jamais une bonne idée. Et si vous avez le moindre question, n’hésitez pas à me contacter. »

Ce disant, il lui tandis sa carte de visite, munie de son numéro de téléphone du travail. Il se retient de lui demander si elle souhaitait avoir également son numéro privé. Son petit doigt lui soufflait qu’elle n’aurait pas apprécié la blague. Elle était déjà largement suffisamment méfiante, il était donc plus utile de chercher à l’éloigner d’elle ou de la provoquer de façon à ce qu’elle passe outre son physique pour se concentrer sur son sale caractère. C’était déjà chose faite. Et tant mieux sûrement. Au moins, elle ne signerait pas dans le but de passer des moments agréables mais avec de réels motifs personnels et professionnels.

Dans un sourire aimable qui pouvait sans doute plus ressembler au vrai Min Soo, il s’écarta et l’invita d’un geste de la main à se diriger vers la porte tandis qu’il en prenait lui-même la direction.

« Je vous raccompagne jusqu’en bas. »

Pas réellement une question. Il ouvrit la porte et la laissa passer devant lui jusqu’à l’ascenseur, à l’autre bout du salon qui servait de salle d’attente et de bureau à sa secrétaire. Il hocha la tête en voyant le petit signe de cette dernière qui lui indiquait qu’il aurait quelques papiers à signer à son retour.

Une fois que l’ascenseur commença à descendre, il reprit sur un ton plus bas, sans prévenir, comme si il s’agissait de la suite logique de leur conversation.

« Entre nous, j’ai pris la liberté de me renseigner sur votre travail, aux Etats-Unis. Je peux vous assurer que la perte de droit dont vous avez était victime ici ne se reproduira pas tant que vous serez sous le label de Lucine Project. Et il se pourrait même que nos avocats est les capacités de vous faire récupérer ce qui vous revient de droit. »

Ce disant, il fixait les portes closes de l’ascenseur, tandis que les étages défilaient à toutes allures. C’était une conversation qui tournerait court étant donné que d’ici moins de cinquante secondes ils seraient en bas dans le hall d’entré. Volontaire ? Un peu oui. Il n’attendait pas vraiment de réponse à cette déclaration. C’était juste un dernier point qui lui semblait important et qui ne concernait pas réellement le cadre officiel de la proposition de contrat. Et ce faisant il lui laissait une chance d’utiliser le prétexte de l’ouverture des portes comme une fin de conversation et de choisir de ne pas lui répondre si elle trouvait cela gênant. Mais ce point là, très peu de gens se seraient douté de ce mode d’agissement. Pour la plupart, il ne n’aurait s’agit que d’un petit côté pervers ou sadique, comme un chat jouant avec une sourie au moment où elle n’as pas d’autre choix que de lui faire face. Et il prenait un malin plaisir à laissait à chacun le soin de penser de lui ce qu’il voulait.
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Ahn Kyu Rim
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MessageSujet: Re: • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo|   • Un nouveau départ ! | PV Park Min Soo| Icon_minitimeMer 2 Mar - 19:04

En toute sincérité à l’heure actuelle, je ne déposais d’aucun élément qui pourrait me permettre d’appuyer une réponse négative à sa proposition de contrat. Le contrat dans l’état dans lequel il était rédigé, était clair, précis et très avantageux. Les quelques observations que j’avais pu faire au cours de cet entretien avaient eu des réponses tout aussi lucides que les termes de ce fichu contrat que je venais de plier dans mon sac. Si parfait, que cela en était frustrant pour mon esprit malade, encore profondément meurtri par les récents événements qui avaient bouleversés ma vie au cours de ses dernières semaines. Sans parler de ce petit air agaçant si sur de lui, que Min Soo avait porté sur son visage tout le long de l’entretien, qui mettait mes nerfs à rudes épreuves. Il lui ressemblait tellement dans sa façon de parler, de se comporter : cet air taquin à la limite moqueur au début de l’entretien et ce côté sérieux et professionnel qui venait totalement contraster avec l’image qu’il avait donné de lui auparavant. Tout cela me rappelait horriblement Lucas, trop peut être. C’était surement la raison pour laquelle, j’avais décidé d’avoir le dernier mot, ou du moins donner à mon esprit l’impression de mener les rennes à ma façon tout en ayant pleinement conscience que ce n’était point le cas. Au fond qu’importe ce que je tentais de me persuader, en l’état des choses pour l’instant, c’était indéniable que c’était Min Soo, qui menait la danse.

Désormais, devant moi se tenait deux voies totalement opposées l’une à l’autre : soit je gardais cette part d’orgueil, derrière laquelle je me tenais cachée depuis quelques semaines et je refusais cette offre ainsi que les nombreuses opportunités qui s’ouvraient à moi, soit je décidais d’être quelqu’un de raisonnable et d’intelligent, qui savait mettre de côté ses problèmes personnels pour faire du bon travail. Dans tous les cas, j’étais quelque peu les pieds et mains liées. Il fallait être totalement idiot ou déraisonné pour refuser une telle offre, j’en avais pleinement conscience sans parler du fait que même si cet homme qui se tenait devant moi à l’heure actuelle, pouvait être un véritable gamin lorsqu’il le souhaitait savait également être professionnel et j’avais pas spécialement envie qu’il pense que j’étais une orgueilleuse incapable de passer outre de futiles apparence.

Tout cela m’horripilait et m’énervait au plus au point. Mes nerfs étaient tellement à rudes épreuves en ce moment et l’image de Lucas trop frappante lorsque je regardais cet homme derrière son bureau. J’avais l’impression d’avoir en face, une copie conforme et ma colère était bien trop omni présente pour me faire garder les esprits bien au clair. Auparavant, j’avais surement été cette jeune femme qui n’aurait pas prit une seconde pour signer devant un tel déballage d’avantages qui lui permettrait de gagner sa vie de sa passion, mais désormais tout était bien trop différent. Je ne voulais pas me faire avoir de nouveau par les belles paroles de quiconque, je n’avais pas besoin des autres pour savoir ce que je valais. J’avais déjà fais mes preuves auparavant, j’étais riche et c’est seulement par passion irraisonnée que je voulais poursuivre mon évolution de carrière ici, laissant tout mon passé derrière. C’était uniquement pour cette raison que j’étais revenu à Séoul, et je comptais bien y arriver. C’était pour ses multiples raisons que j’avais décidé de repousser l’échéance de la conclusion de ce contrat. Je voulais d’abord trouver le temps de reprendre mes esprits, tenté de voir ma collaboration avec cet homme de la façon la plus professionnelle qu’il soit. Je refusais de laisser mon orgueil influençait de trop mes actes. Cela était peut être contradictoire mais je l’étais actuellement. Comme une âme qui marche entre deux rives sans pour autant savoir sur laquelle elle doit accoster, j’étais dans le même cas.

J’avais envie de jouer avec cet homme, tout simplement. Un jeu stupide, enfantin et bien loin de l’image froide que je tentais de garder. En mettant un terme a notre entretien de cette façon, je savais tout autant qu’il devait le savoir que j’avais formellement intention d’accepter ce contrat. Il suffisait juste de voir ce sourire narquois qui était apparu sur son visage une demi-seconde, me rejetant à la figure, que je lui donnais l’impression d’être une idiote qui tentait de garder un minimum d’orgueil. Il n’avait pas tort et je le savais parfaitement. Il était en position de force, il n’avait rien à y perdre, si ce n’est tout à y gagner.

Venant à ma hauteur, il saisit ma main et m’informe que je peux prendre mon temps pour réfléchir, me signifiant que signer un contrat à la va vite n’est jamais une bonne chose et que si j’avais la moindre question, je pouvais le contacter. Il me tendit donc sa carte de visite et m’invita à regagner la sortie dans un sourire plus aimable. Il faut croire que je ne suis pas la seule à vouloir me faire passer pour ce que je ne suis pas, du moins c’est l’impression que j’ai en observant ce sourire mais au fond quelle importance ? Cela n’a vraiment aucun sens. D’une façon très gentleman, il m’ouvre la porte et m’informe qu’il me raccompagne jusqu’en bas. Pourquoi ? Lui seul doit le savoir mais je suppose qu’il doit récupérer quelque chose dans son véhicule.

Me laissant passer la première, les portes de l’ascenseur, je me colle simplement à la paroi de celui-ci, croisant mes bras. Par ce signe évident de langage corporel, je souligne le fait que je ne suis pas incline à converser sur n’importe quel sujet qu’il soit. Après tout, nous n’avons point élevé les cochons ensemble à ce que je sache. Une intention partagée puisqu’un silence s’installe entre nous deux alors que les portes de l’ascenseur se referme sur nous, tandis que celui-ci descend les étages en silence. Seul la sensation de défiler nous permet de nous rendre compte que nos chemins vont se séparer d’ici peu puisque les numéros qui défilent descendent vers le niveau -1.

Puis sans crier garde, Min Soo s’adresse à mon intention. Sur un ton plus bas qu’auparavant il m’informe qu’il a prit la liberté de se renseigner sur mon travail, aux Etats-Unis. Rien de bien étonnant de la part d’un digne directeur artistique si ce n’est la suite de ses paroles. Contrairement à ce que je pensais, ce que je désirais mon histoire semble s’être ébruitée aux oreilles du milieu. Fixant toujours les portes de l’ascenseur, j’ai l’impression que mes veines bouillent de rage alors que je tente en vain de garder mon calme. Serrant les poings, tout en me mordant l’intérieur de la joue pour ne pas crier ma haine, je tente de canaliser ma colère en vain. Qui a vendu le morceau à son nouvel futur employeur ? Qui a osé mettre en péril son intégrité aux yeux du monde de la musique ? Quelle image doit-il avoir de moi, maintenant son futur patron ? Cela ne m’étonnerait pas qu’il pense que je ne suis qu’une pauvre idiote faible et manipulable à souhait qu’on peut facilement diriger comme il le souhaite. Et quel honneur, il prend la peine de m’informer qu’il est au courant de ma petite histoire, c’est trop d’honneur. En gros, je suis persuadée qu’il doit prendre un malin plaisir à me mettre dans une telle situation puisqu’il a l’air de détenir tous les détails croustillants de ce qu’il s’est passé. Furieuse ? Je le suis à un point de non retour. Je méprise cet homme qui ose mettre les pieds dans le plat de cette façon comme s’il parlait de la pluie et du bon temps, je déteste tous ceux qui ont mit en péril mon intégrité en tant que compositrice et femme en colportant ses informations aux oreilles d’un parfait inconnu. J’ai tellement envie de crier ma haine à cet instant que mon regard glacial, le fixe comme s’il était la plus gros pourriture au monde.

« Je ne vois pas de quoi vous parlez, mais je n’apprécie pas du tout que vous mettiez mon intégrité en question. Il me semble que si quelqu’un m’avait volé mes droits sur un de mes textes ou composition, cela ne concerne que ma personne et nul autre individu que ce soit. Or ce n’est pas le cas, alors je vous prierais de garder vos remarques pour vous. »

Ma voix est glaciale tout comme mon regard. Les mains croisées sur le torse, le regard dur, je me décolle de la paroi de l’ascenseur pour venir à sa hauteur, m’approchant de son espace pour y pénétrer totalement, brisant la frontière normale à toute communication dite civilisée avec autrui. Ne le quittant toujours pas du regard, alors que les portes de l’ascenseur s’entrouvrent, j’ajoute tout simplement dans une voix plus menaçante.

« Dorénavant, si vous souhaitez avoir des informations me concernant, je vous prierai de me les demander. Je serais la mieux disposée à y répondre et à juger de leur pertinence. Je n’aime pas qu’on me prenne en traitre sachez le M.Park et si j’apprends de quelle source que ce soit, que vous avez eu recours à des sources d’informations me concernant autre que celle que je viens de citer, vous pouvez être sur que je ne regretterais pas de mettre un terme à tout contrat qui nous liera. Me suis-je bien faite comprendre ? »

Me reculant de son visage, mon regard ne s’est pas autant adoucit. Je le fixe encore quelques instants pour lui faire comprendre que je suis loin de plaisanter et je me dirige vers les portes de l’ascenseur en lançant tout simplement.

« Si vous voulez bien m’excuser désormais. Bonne journée. »

Je ne sais pas s’il a prit sérieusement mes menaces mais une chose est certaine, je ne risque pas de rester bien sagement assise comme une gentille chienne qui attend l’ordre qu’on lui donne. Si jamais je découvre l’identité de ceux qui m’ont vendus, il est désormais indéniable que je me vengerais en prouvant que malgré cette bassesse, je suis assez forte pour me relever et de leur montrer que je suis loin d’être la faible femme qu’ils pensent tous que je suis.
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