« toi, tu viens avec moi » [ pv Min Di ]

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« toi, tu viens avec moi »

• Réveil ? Moi ? Non !

Je n’avais jamais détesté mon réveil autant que ce matin, ce truc n’arrêtait pas sonner et le bruit devenait de plus en plus fort, oui je sais c’est le but mais tout ce que je voulais c’était dormir. Sous ma couette, ma main sortit un instant à la recherche du réveil. Ah, j’ai attrapé quelque chose, je pris la chose sous ma couverture et je m’aperçu que c’était mon portable : mauvaise pioche. Ma main s’aventura à nouveau dehors et attrapa une peluche.

- « ah pikachu, tu étais là ! Viens faire un câlin »

Je serrai ma peluche contre moi lorsque le réveil se remit à sonner, je fis la moue ( ah oui c’était ça que je recherchais). Je place ma peluche près de moi et tenta une nouvelle fois d’attraper ce foutu machin qui ne voulait plus s’arrêter. Après d’autres essai aussi infructueux les uns que les autres, je me décidai de me lever et de détruire la chose que je détestais le plus au monde à l’heure actuelle.

- « Tu vas voir lorsque je t’aurai trouvé, tu ne seras plus de ce monde ! »

Oui, je parle aux objets et ce n’est pas nouveau. Je ne sais pas pourquoi mais il fallait toujours que je dise tout haut ce que je faisais ou m’apprêtait à faire, de fil en aiguille mes paroles se sont transformé en monologue.

- « Ah, tu es là ! viens par ici, comment as-tu fait pour atterrir ici, hein dis le moi… »

Ce réveil se trouvait en dessous de mon lit, je ne sais pas comment il avait pour atterrir là, peut-être que c’était grâce à ses roues. Vous voyez mon réveil était celui qu’on appelle le réveil roulant, il était doté de deux roues et pouvait s’échapper lorsqu’il le voulait. S’échapper est un bien grand mot car il ne le faisait que si je l’avais programmé. Je ne me souvenais vraiment pas d’avoir mon réveil étant donné qu’on était samedi et que je n’avais rien de prévu. Je jetai cette chose à l’intérieur de mon armoire et retourna dans mon lit.

• Réveil ? Moi ? Oui !

Je senti des sensations étranges au niveau de mon ventre qui eut pour effet de me réveiller. Pikachu s’était retrouvé de l’autre côté de la pièce tandis que ma couverture n’était plus sur mon lit mais sur le sol. Je me levai et me mit en positon assise tout en étirant mes bras.

- « J’ai faim ! »

Je me dirigeai rapidement vers la salle de bain pour y prendre ma douche. Je restai un peu plus d’une heure dans la salle de bain, le temps de prendre ma douche, de me préparer, de me maquiller,…
Je me préparai rapidement des ramen instantané pour manger, je zappai le déjeuner du matin étant donné qu’il était déjà 15h de l’après-midi. Je pense que c’était mon plus grand record de sommeil, d’habitude j’étais réveiller par mes parents, oui il ne me laissait pas tranquille une seconde ceux-là ! Heureusement, ils n’étaient pas là. Je ne connais pas tous les détails mais apparemment ils devaient aller à l’étranger d’urgence pour leurs affaires, ils étaient absent pour au moins une semaine, ce n’est pas la belle vie ?
Après avoir mangé, regarder la tv et j’en passe, je m’aperçus qu’il était déjà 18h. Je me changeai pour mettre une jupe de couleur noir avec un chemisier blanc. Je pris ma voiture et alla en ville, je ne savais pas trop vraiment où j’allais mais je voulais sortir. Sans but, j’étais arrivé en plein centre ville, il y avait pas mal de monde, ce qui se comprend car on était samedi soir. Les étudiants n’avaient pas cours et en profitait.

- « Ben, moi aussi je vais en profiter ! »

• Le week-end commence

- « Ne fais pas cette tête, cela va être marrant ! »

Je lui disais cette phrase mais sa tête je ne l’avais même pas regardé, j’étais trop occupé à examiné les alentours et les personnes qui s’y trouvait. Heureusement pour moi, il n’y avait aucune de mes connaissances, enfin on ne peut pas dire que j’étais madame ami-avec-tout-le-monde, quoiqu’il en soit j’étais contente d’être ici avec …heu comment elle s’appelle encore ? Je n’étais pas sûre qu’elle me l’avait donné et encore moins si je l’avais entendu.

- « C’est quoi ton nom déjà ? »

Ben oui, il faut bien que je connaisse le nom avec la fille avec qui je vais passer la soirée, d’habitude on va en boite avec des amis mais bon ce n’était pas notre cas à toutes les deux. Cette fille, je l’avais un peu obligé à entrer dans cet établissement. J’avais décidé de sortir et je n’avais pas envie d’être seule alors j’ai observé les aller- venu de cette boite et je l’ai vue.
J’ai pointé mon doigt sur elle et je lui ai dit : « toi, tu viens avec moi ». Je n’ai pas vraiment réfléchi lorsque j’ai fait ce geste. Bien entendu elle fut choquer par cette petite agression surprise, bon je n’avais pas été méchante, je lui avais parlé d’un ton amical mais bon je pense que cela ne lui arrive pas souvent.

- « Pour te remercier, je t’offre un verre. Tu veux quoi ? »

tenue du jour :

Spoiler:

Là, avec la gueule qu'elle tirait, on ne pouvait pas dire que Min Di s'éclatait. Fallait dire que ce soir n'allait pas être une soirée ordinaire.

Harassée, fatiguée, Knocked-Out, sur les rotules... Bref, autant d'expressions qui pouvaient qualifier l'état de physique de la jeune fille à l'heure qu'il était. Mais quand sa tante lui avait proposé une soirée en boîte & qu'elle lui avait mis sous le nez une sublime tenue, elle n'avait pu résister. & comme par magie, toute la fatigue accumulée à ce fichu stage s'envola. Pfiout. Plus rien. Si, une Min Di au top de sa forme, qui crut quand même bon de cacher ses cernes & autres signes de fatigue sous une couche généreuse de maquillage mais appliquée avec soin. Bah vui quand même, elle était pas du genre pot de peinture. & puis briller sous les projecteurs d'une piste de danse, c'était pas l'idéal non plus. Mais bon, passons.

Entraînée par la quarantenaire dynamique, Min Di s'était retrouvée devant une des boîtes branchées du moment. Une de celles qu'elle aurait peut-être l'occasion de découvrir un autre soir, dans le cadre officiel de son stage en journalisme. Même si pour l'instant son patron semblait plus enclin à l'envoyer dans des gargotes miteuses de fond de cour. Grr, lui, il savait pas ce qu'il perdait. On envoie pas une serial clubeuse comme elle dans des trucs miteux. Certes, elle savait bien qu'il s'agissait pour elle d'un test, mais elle rongeait son frein & ça n'allait pas tarder à exploser.

& histoire de bien remuer le couteau dans la plaie, elle venait de perdre sa tante dans la longue file d'attente devant l'entrée. Rrr, fichu mouvement de foule qui les avait séparé. Elle n'était pas bien grande & même perchée sur des talons hauts, elle était incapable de repérer la longue chevelure ondoyante de sa tatie adorée -oui, Min Di, c'est la reine du surnom à deux balles, z'êtes prévenus- et elle se retrouvait ainsi esseulée, à errer devant cette foule, cherchant du regard sa tante. Ah! Ca y est! Elle l'avait repéré! Nan mais c'est quoi ce travail! Elle ne l'avait même pas attendue & s'apprêtait à rentrer à l'intérieur!

« Eh! Tatiiiiiiiie! »

Se précipitant aussi vite que ses escarpins le lui permettait, elle fondit en direction de l'entrée du club. Mais une montage de muscles vint la stopper dans sa course. Seulement Min Di n'avait pas les freins de série, aussi percuta-t'elle de plein fouet le physionomiste. Comme présentation on fait mieux hein?

« S'cusez-moi môssieur, mais ma tante vient de rentrer! Faut que je la rejoigne!!! »

« Désolée mademoiselle, faut faire la queue comme tout le monde. »

« Nan mais j'peux pas, y'a trop de mond... »

Mais avant d'avoir pu plaider sa cause convenablement, il lui avait fait faire un tour sur elle-même & la poussa doucement vers le bout de la queue qui semblait s'être encore allongée. Lui lançant un regard mauvais, qu'heureusement pour elle il ne vit pas, s'étant retourné, elle saisit son portable et tenta en vain de contacter la quadra" qui devait être en train de bien s'amuser. Sans elle. En train de draguer le barman. Sans elle. En train de déguster un cocktail coloré. SANS ELLE. RAH! En plus, aucune chance qu'elle ne réponde avec la musique tellement forte qu'elle parvenait distinctement à l'extérieur du bâtiment malgré les murs épais et la porte blindée. Faisant les cent pas sur le trottoir, Min Di cherchait vainement une solution. & parce qu'elle ne vivait pas dans un monde de princesse et de fée, aucun prince charmant ne lui aurait proposé de venir avec lui, hein? Même pas un bisounours quoi! Gros soupir de désespoir. Bouarf, elle n'avait plus qu'à trouver un taxi et rentrer dans son studio pour regarder un bon film, en mode grosse larve larmoyante, sur le canapé.

C'est alors que le miracle se produit. Une main l'agrippa & l'entraîna vers l'intérieur de la boîte. Heinquequoi? Làmaintenanttoutdesuite? Sans présentation en règle, sans préliminaire, nan mais c'est quoi ce travail?! Trop concentrée à garder son équilibre & à suivre le mouvement, Min Di ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Le « Toi, tu viens avec moi » eut tôt fait de lui remettre les idées en place. Euh ouais. S'tu veux. Mais t'es qui toi au juste? La bouche en cœur, elle passa devant le physio" qui lui avait refusé l'entrée un peu plus tôt. Sourire mi-vengeur, mi-désolée, elle se laissait encore entraînée. La fille à qui appartenait cette voix devait avoir de l'argent/être connue/avoir un mec célèbre pour qu'on la laisse entrer sans rechigner, passant ainsi devant plus d'une centaine de personnes patientant depuis un moment déjà. M'enfin, elle allait pas s'en plaindre. Elle était à l'intérieur, c'était le principal.

Bon, et tant qu'on y était, autant faire connaissance hein... S'apprêtant à lui adresser la parole, ce fût l'inconnue qui parla en premier.

« Ne fais pas cette tête, cela va être marrant ! »

Ahah. LOL. Nan mais elle avait sérieusement observer la tronche qu'elle tirait? En plus mademoiselle, avec son regard papillonnant de droite à gauche, elle ne lui prêtait pas la moindre attention. Elle était si transparente que ça Min Di? Dans son habit de lumière? Totalement blasée, elle attendit patiemment qu'on daigne s'intéresser à elle.

« C’est quoi ton nom déjà ? Pour te remercier, je t’offre un verre. Tu veux quoi ? »

« Déjà »? Huhuhu~ Min Di était pas du genre bouillonnante mais fallait pas trop se moquer d'elle. Elle avait eu son lot d'émotions pour la soirée là, faudrait penser à ménager son petit coeur. Mais bon, elle qui pensait planter la panthère (ouais, son manteau,c 'était pas ce qu'il y avait de plus discret, mais niveau discrétion, nous en connaissons une qui repassera n'est-ce pas?) là & retrouver sa tante ça avait l'air mal parti. M'enfin, si elle pouvait avoir un cocktail gratuit...

« Marie-Thérèse de la Martinière, enchantée. Et si ce n'est pas indiscret, à qui ai-je l'honneur? -sourire Colgate©- Huhu, sinon je te conseille le mojito, apparemment il est fameux ici, en tout cas, c'est ce que je prendrais volontiers. »

Un peu d'humour n'aura jamais tué personne, & la jeune demoiselle avec qui elle allait probablement passer la soirée ne semblait pas en manquer non plus. Autant tester jusqu'où elles pourraient toutes deux aller ♥

(Je m'excuse platement pour la retard #courbette# & j'espère que ma réponse te convient =3)

« Marie-Thérèse de la Martinière, enchantée. Et si ce n'est pas indiscret, à qui ai-je l'honneur? -sourire Colgate©- Huhu, sinon je te conseille le mojito, apparemment il est fameux ici, en tout cas, c'est ce que je prendrais volontiers. »

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit super contente de passer la soirée avec moi, n'oublions pas que je l'avais pris de force et je ne lui avais rien demandé ! Je pense tout de même qu'elle voulait y entrer dans cet établissement, elle ne serait pas devant l'entrée pour rien, en fait elle devrait me dire merci. Je vous jure je suis trop sympa, un jour ça me tuera...
La jeune fille ne manquait pas d'humour lors de sa réponse mais moi je voulais son vrai nom, je ne me voyais pas l'appeler de la sorte, quoique ? Marie, Marie, c'est cela se sera son nouveau nom. Jusqu'à que je connaisse sa véritable identité, je l'appellerai ainsi, enfin peut-être pas, Marie c'était marrant comme prénom.

« Moi, c'est Ahn Ha Young, enchantée ! »
« Le mojito ? Je ne connais pas, essayons.»

J'appelai rapidement un serveur et lui demandai deux mojito. Marie me l'avait conseillé alors je suivi son conseil. Je n'étais pas très calée dans les noms de boissons, enfin dans les boissons tout court. Je ne sortais pas souvent et lorsque je voulais boire je demandais à l'un de mes domestiques d'aller me chercher quelque chose et pour vous dire la vérité je me contre fou du nom de la boisson que l'on me sert. Le serveur nous ramena rapidement ce qu'on avait commandé, il fallait qu'il traite bien la fille du patron cela va de soi. Il nous a même déposé des apéritifs, on ne lui avait rien demandé mais c'était appréciable.

« Tu viens souvent ici ? Et tu fais quoi dans la vie ? Tu as quel âge ? »

Curieuse, oui je l'étais ! J'aimais biens savoir ce que se passait dans la vie des gens, ce qu'ils pensent,ce qu'ils aiment, ce qu'ils détestent,... Enfin bref tout quoi ! Je suis du style à raconter ma vie à n'importe qui et je voulais que les autres en fassent de même. Je n'avais rien ou pratiquement rien à cacher alors dire tout et n'importe quoi ne me dérangeait pas plus que cela. A peine que je lui avais posé ses 3 questions, je mis à répondre à celles-ci pour moi-même.

Je me suis dit qu'elle ne voudrait peut-être pas y répondre si je ne commençais pas. Cette fille je ne la connaissais pas et je ne savais pas du tout comment elle pouvait réagir. Elle pourrait très bien s'en aller et me planter là, d'ailleurs je ne lui en voudrais pas enfin quoique c'était grâce à moi qu'elle était à l'intérieur. J'ai bien remarqué la longue file dehors et je ne pense pas qu'elle souhaite la re-faire. Moi je n'étais pas obligé de la faire cette fameuse file, j'étais riche et ceux de la boîte le savait. Mon père avait des parts dans cette discothèque et ses gens savent pertinemment que j'étais sa fille. Ce n'était pas innocent si j'avais choisi cette boite.

« Moi j'ai 22 ans et je suis étudiante en Marketing. »

Marketing, Marketing, que je détestais ce mot, c'était comme un mot maudit pour moi. Dés que me l'on demandait ce que je faisais dans la vie, j'avais la fâcheuse habitude de mentir ou de dire quelque chose dans le commerce. La plupart des gens me demandait pourquoi j'avais choisi mes études, je répondais que je n'avais pas le choix ! Les personnes me répondaient sans cesse qu'on avait toujours le choix. Ben eux peut-être mais pas moi, je ne me voyais pas trimer comme une malade pour une misère, le luxe je l'aimais et je voulais le garder.

J'avais donc décidé d'écouter mon père, on pourrait me dire d'arrêter de me plaindre et de suivre la voix qu'on avait choisie pour moi mais moi me plaindre j'aimais ça et je ne pense pas que j'allais m'arrêter, loin de là.

hrp : désolé pour la qualité du post, je me rattraperai la prochaine fois. Il m'a fallut un peu de temps pour me remettre dans ce perso ^^