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 Nam Young Rim

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AuteurMessage
Nam Young Rim
Nam Young Rim .Stagiaire
Stagiaire
• Messages : 713


Nam Young Rim Vide
MessageSujet: Nam Young Rim   Nam Young Rim Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:53

Nam Young Rim

« Trouver quelqu’un qu’on aime et qui nous aime,
ces chances sont minuscules. »





©️ Yunfa
Primary Informations


« Âge : 20 »
« Nationalité : Coréenne et Japonaise »
« Métier : Stagiaire dans une agence de pub »

« Sexualité : Hétérosexuelle »
« Statut Amoureux : En couple »

« Objet Fétiche : une clef »
« Signe Particulier : Fille unique d'une riche famille »

« Personnalité : Yoshitaka Yuriko»



Story

Me ... Who I am & How I am



« Fly me to the moon
Let me play among the stars »


Douce mélodie résonant dans la salle presque vide du bar situé juste en face de l’agence TBWA, cette chanson parle d’amour… Si pathétique. Alors pourquoi semble t-elle si agréable à mes oreilles ?

« Let me see what spring is like
On a-Jupiter and Mars »


Accoudée au bar, comme trop souvent depuis mon embauche dans l’agence de pub, je suis seule. Les autres stagiaires avec qui j’ai passé la soirée sont déjà partie. Et comme toujours, j’ai peine à rentrer chez moi. Retrouver mon grand et vaste appartement vide, aussi luxueux soit il, ne m’enchante guère. Alors je reprends un verre. Mon combientième depuis le début de cette soirée ? Pas le premier, sans aucun doute, mais qu’importe. Un de plus ou un de moins ne changera pas mon état, je suis déjà bien imprégnée.

Cette chanson me fait bizarrement repensée à qui j’étais enfant. Tellement naïve & pleine d’espoir à propos de l’amour… Je n’attendais qu’une chose, rencontrer le prince charmant, le vrai, le grand amour de ma vie et vivre heureuse. Mais bien entendu ça n’arriva pas, le prince charmant & le grand amour n’existe pas.

• • •

Mon enfance fut parfaite. Je ne suis vraiment pas à plaindre. Mes parents font partie de ceux qu’on nomme « Elite » de la société. Jamais ma famille n’a manqué d’argent. J’ai grandi dans le luxe, les paillettes et surtout dans le coton. Pour moi tout était facile, le monde semblait merveilleux, tout était rose… Je vivais dans un monde idyllique, une réalité altérée qu’avaient créée pour moi mes parents et mes nombreuses gouvernantes.

Tous les soirs j’avais le droit à la lecture d’un compte de fée, des histoires de princesses qui attendent dans leurs châteaux que leurs princes charmants viennent les chercher et où tout fini bien à la fin malgré la méchante sorcière. Et le pire était que j’y croyais vraiment, je croyais en cet homme parfait qui viendrait me chercher dans ma chambre rose & blanche pour m’amener dans son château où nous vivrons heureux et auront plein d’enfant. Et mes parents ne faisaient qu’encourager cela. Bien sûr, ils étaient contiens que la réalité serait différente, que ce ne serait surement pas un prince mais uniquement un riche héritier, qu’il ne viendrait pas me chercher mais que je rencontrerai lors d’un rendez-vous arrangé, mais pour le reste ils semblaient croire que cela se pourrait se passer telle quel, comme ça s’était passé pour eux…

Mon père était héritier d’une grande compagnie automobile en Corée du sud, ma mère héritier également d’une compagnie automobile mais japonaise. En tant que seule héritière de cette entreprise, son père ne pouvait accepter le fait que sa fille reprenne le flambeau alors il prit la décision de la marier à quelqu’un qui saurait le faire. Une alliance nippo-coréenne semblant de très bon augure pour les deux sociétés, on ne demanda pas vraiment l’avis de mes parents avant de décider qu’ils se marieraient… Mais comme dans un conte de fée ou un drama – au choix – ils tombèrent amoureux l’un de l’autre et sont tous deux ravies de s’être trouvé, de s’être marié et de m’avoir eut. Alors oui, ils m’encourageaient à avoir une vision merveilleuse de l’amour.

J’étais, à cette époque déjà, une petite fille très espiègle, j’aimais m’amuser à rendre folle mes nourrisses que je séduisais par la suite avec mes grands sourires, ma constante bonne humeur et mon caractère joyeux. J’aimais également quand elle me coiffait et m’habillait comme une petite poupée anglaise.

Une poupée, c’était ce que j’étais. Toujours bien coiffée, toujours de beau habit impeccablement repassée, tout un accessoire pour agrémenter ma tenue. J’ai fait beaucoup de jalouse lors de mon entrée au primaire. Mais mon caractère a vite fait qu’au lieu de me détester, elles m’ont adulée. J’ai toujours fait partie des filles populaires.

Cela s’est nettement amplifié avec mon entrée au collège. On se sent tout de suite plus grande quand on revêt l’uniforme de collégienne. Plus grande, plus rebelle. Pas LA grande rebelle qui veut changer le monde, abolir la faim dans la monde et les injustices, non je n’ais pas cette noblesse, juste la petite rebelle de lolita qui raccourcie sa jupe d’uniforme pour qu’elle lui arrive nettement au dessus du genou et qui se maquille contrairement aux interdictions du règlement, entrainant les autres filles de sa classe à faire de même. Oui, j’étais une lolita, une poupée Barbie, la jolie fille qu’on peut juger superficielle si on ne la connait pas, celle qui reste des heures à parler maquillage avec ses amies sans jamais penser à autre chose. Sauf que ce n’était pas exactement le cas.

J’étais aussi bien populaire du côté des filles que des garçons. Certes, j’avais eut pas mal de proposition pour sortir avec tel et tel garçon mais j’avais toujours refusé, attendant impassiblement que mon prince tant attendu se montre, à la place de ça, j’étais amie avec ses garçons. Je m’entendais aussi bien avec les filles que les garçons.

Le lycée, le collègue, il n’eut pas de grande différence pour moi. Je n’étais pas une élève brillante, tous juste moyenne. Je ne fournissais pas le moindre effort, je n’en voyais pas l’utilité. Pourquoi devrais-je aller à l’université alors mon prince tant attendu viendrait me chercher et m’emmener loin ? Non, je n’avais aucune ambition d’avenir si ce n’est de trouver l’amour.

En dehors de mes activités scolaires, je sortais beaucoup. Mes parents n’y faisaient pas trop attention, ils ne me pensaient pas capable de leur mentir, si je disais aller à une « pyjama-party » chez une amie, ils ne me pensaient pas aller en réalité dans une boite de nuit cotée de Séoul avec de faux papier, buvant de l’alcool et dansant toute la nuit. Ce qui était pourtant la réalité. Je pris très vite goût à ses soirées entre amis. On sortait, on s’amusait, on buvait, on n’avait aucune limite. D’ailleurs à quoi servent les limites si ce n’est à être dépassé ?


• • •

« In other words, hold my hand
In other words, baby, kiss me »


Les notes s’enchainent avec une douceur parfaite. Est-ce l’alcool ou la nostalgie de cette vieille chanson qui me fait revenir tous ses souvenirs ?


• • •

Des soirées bien arrosées, j’en ai vécu bien avant d’avoir l’âge légal de boire de l’alcool. Je n’avais que seize ans mais rien ne m’empêchait d’aller me déhancher sur les pistes de danses. Mais un soir fut différent des autres, et malgré les verres que j’avais bu, j’en garde un souvenir très clair.

J’étais avec des amies, on s’était prévu une soirée entre filles en boite. Danser, s’amuser et boire ! On avait l’habitude se faire draguer, les gros lourds dans ce genre d’endroit, ça ne manquait pas, on avait donc une technique pour les rembarrer. C’était d’ailleurs cette technique que je m’apprêtais à employer quand ce soir là j’entendis près de mon oreille, très près de mon oreille, trop près à mon goût, un de ses banals : « je peux t’offrir un verre ? ».

C’est avec un soupir intérieur que je m’étais retourné vers le garçon en question. En général, ceux qui venaient m’aborder de cette manière étaient banals, très banals, et donc très loin de l’image de mon prince que j’attendais. Mais l’homme sur lequel je venais de me retourner était très loin de correspondre à la définition du mot « banal », il était tout sauf ça. Mon cœur bat encore quand je repense à ce moment, mes amies s’étaient amusées à appeler ça un « coup de foudre ». Je n’avais à ce moment là réussis à ne prononcer aucun mot, un seul hochement de tête avait accepté son verre. Nous n’avions pas beaucoup échangé de mots ce soir là, après avoir bu une gorgé du verre qu’il venait de m’offrir, il m’entraina sur la piste de danse où nous restions jusqu’à la fin de la soirée, dansant jusqu’à l’épuisement. Sans en apprendre plus l’un sur l’autre, nous nous étions ensuite séparés.

Ce fut le matin qui suivit que je me rendis compte combien cette rencontre m’avait marquée. J’étais sur un petit nuage et je n’avais qu’une envie le revoir. C’est avec ma meilleure amie que j’établie alors un plan pour le re-rencontrer. Je ne savais rien du tout sur lui, même pas son nom, tout ce que je pouvais espérer c’est qu’il soit de nouveau dans cette boite de nuit… Le jour même je partie en quête de nouvelles tenues, j’allais chez mon coiffeur préféré pour qu’il me prépare et chez maquilleuse favorite pour qu’elle fasse de moi la plus belle. Et le soir même j’étais parée. Jamais on aura pu deviner mon véritable âge, je ne ressemblais plus à une gamine mais vraisemblablement à une femme, si bien qu’on ne me demanda même pas ma carte d’identité à l’entré. Cette fois si, j’étais venue avec mes amies de la veille mais aussi quelques amis masculins sur qui je voulais voir la réaction du à ma nouvelle tenue et je fus plutôt satisfaite. Ce soir là je ne voulais pas avoir l’air de la lolita que j’étais quotidiennement, je voulais paraitre plus mature.

Je ne sais pas pourquoi j’étais aussi certaine de le revoir ce soir là. Cela m’avait semblé si évidement toute la journée que quand je ne l’aperçu pas dans salle bondée de monde, je ne compris pas. Ce sont les paroles d’une de mes amies qui me ramenèrent à la réalité.

« Tu es sûre qu’il doit venir ce soir ? »

La réponse était claire et nette et pourtant elle ne m’avait pas traversée l’esprit avant maintenant. Non, je n’en avais pas la moindre idée. Je crois que je n’ai jamais été aussi déçu que ce jour là, je ne mettais jamais senti aussi idiote.

Il ne me restait plus qu’à me noyer dans un verre. Je m’assis seule au bar pendant que le reste de mes amis s’amusaient et dansaient. Je n’en avais pas envie. Je m’étais fait une telle montagne de cette soirée que je n’avais plus l’envie de rien faire. Je commandai un verre, une vodka. Le barman me regarda un peu surprit. Quoi ? Il n’avait jamais vu une femme boire ? Ce n’est pas parce qu’on ressemble à une poupée en porcelaine et qu’on ne mesure même pas un mètre soixante qu’on n’est pas capable de tenir l’alcool et n’avoir que seize ans n’y changeait rien, mais ça – dieu merci – il ne le savait pas. Je bus mon verre d’un trait, grimaçant lorsque le liquide me brula la gorge. J’allais me commander un deuxième verre lorsqu’une voix masculine m’invita à danser. Je ne pris pas la peine de me retourner et je balançai d’un ton froid.

« Non merci, je suis pas d’humeur. »

Mais au lieu de laisser tomber, l’homme s’assit à côté de moi, je l’entendis me dire que « ça tombait bien, il ne l’était pas non plus »… Donc il avait décidé de me coller ? Je pris enfin la peine de lever la tête pour lui dire qu’il pouvait dégager. Mais je tombai nez-à-nez avec le garçon de hier soir. J’en restai bouche bé. Lui me souris.

La soirée continua sur une note différente. Cette fois ci, nous discutions, Il était de ses personnes enthousiastes qui parlent avec tant d’ardeur de leur passion. J’étais d’une nature très bavarde mais avec lui je préférais me taire et l’écouter parler pendant des heures… La soirée se finit dans un de ces bars qui ne ferment qu’au petit matin, on ne se connaissait pas et pourtant c’était si facile de discuter l’un avec l’autre… Mais il y avait quand même un petit bémol, je ne pouvais lui dire mon âge et je lui mentis. Je lui dis avoir 18 ans et être en première année à l’université. Quand j’y repense maintenant, notre relation avait commencé sur un mensonge, mon mensonge…

Avant de nous quitter nous échangèrent nos noms & numéros de téléphone, je ne pouvais le laisser partir sans encore une fois. Son nom, je ne pourrai jamais vraiment l’oublier, ce garçon était mon premier amour, son nom fut synonyme de joie, d’amour, de passion… Kwon Joo Wan. Aujourd’hui, s’il m’arrive de l’entendre, ce ne sont plus de tels sentiments que je ressens, mais au fond, il reste quelque chose y ressemblant.

Très vite notre relation devient celle d’un couple, je passais énormément de temps chez lui, toujours dans son appartement. De toute notre histoire, jamais il n’a mis les pieds chez moi. Je vivais encore chez mes parents alors il m’était inconcevable de le leur présenter… Mais cela ne semblait pas le déranger, il n’avait pas l’air d’avoir spécialement envie de les rencontrer non plus.
Au cours de ces quelques mois avec Joo Wan je connus toutes mes premières fois. Premier baiser, première rendez-vous amoureux, première relation sexuelle… Premier chagrin d’amour.

Ce jour là je m’en souviens très clairement. C’était peu avant nos six mois, je me voyais déjà vivre ma vie avec lui, j’étais jeune, naïve et amoureuse… Lui avait d’autres envies. Ou plutôt il le voulait avec une autre personne. Ce jour là nous nous sommes retrouvés dans un café où nous allions assez régulièrement lors de nos sorties, je savais par cœur ce qu’il allait commander, il prenait toujours la même chose, j’aimais connaître tous les petits détails qui faisaient que je pensais le connaître parfaitement.

Il avait gêné, mais je n’y fis pas de suite attention. Mais peu après que nous nous soyons installés, je lui demandai ce qui n’allait pas. Il me jeta un regard triste qui me fit trembler… Je sentais que ça n’allait pas me plaire.

Et j’avais raison. Il m’apprit qu’il était tombé amoureux d’une autre femme, une qui lui correspondait mieux, plus âgé que moi (déjà qu’il ignorait mon véritable âge, je n’osais pas imaginer si ça avait été le cas…). Il s’excusa. Je ne sais pas pourquoi mais je lui demandai s’il avait déjà eut une relation avec cette femme. Il n’eut pas à répondre, le fait qu’il baisse les yeux me le confirma.

Je tremblais, de colère, de tristesse, de rage, de désespoir… Il ne pouvait m’abandonner, je ne voulais pas le laisser partir, il n’avait pas le droit de me laisser toute seule… Il était mon prince ! N’était-on pas censé vivre heureux ensemble pour le reste de nos vies ? N’était-ce pas ainsi que l’histoire était censé se dérouler ? Jamais dans mes contes de fées on ne parlait de cette autre femme qui avait volé l’amour du prince pour la princesse… Non, je refusais qu’il parte.

Alors qu’il quittait le café, j’attrapais son bras, le suppliant de ne pas me laisser. Il me lança une nouvelle fois son fichu regard désolé, s’excusant encore. Les larmes commencèrent à se déchainer sur mes joues, coulant de plus en plus, m’inondant le visage, les yeux, si bien que je ne vis que sa silhouette partir. Je criais pour lui demander de rester mais il ne se retourna même pas et je m’écroulais en pleur dans la salle devant les regards des autres clients. Je m’en fichais bien de ce qu’on pouvait penser de moi en ce moment même. Les serveuses finirent pas me demander si je voulais qu’on appelle quelqu’un, mais je fis non de la tête et me relevai péniblement, me retournant pour payer l’addition, chose que Joo Wan avait déjà fait et allez savoir pourquoi ça ne fit qu’empirer ma peine. Je pris mon sac et couru en dehors de ce café. Jamais je n’y remis les pieds.

Je couru jusqu’à en perdre haleine, je ne savais pas où j’allais, je m’en fichais, je courais. Je finis par me retrouver chez Jung Ahn, ma meilleure amie pour pleurer dans ses bras tous ce qui me restait de larme.

« Trouver quelqu’un qu’on aime et qui nous aime,
ces chances sont minuscules. »

C’est pourquoi depuis ce jour, j’ai cessé de croire en l’amour. Les contes de fées et tout le reste ? Fini pour moi.

• • •

« Fill my heart with song
Let me sing for ever more »


Ce souvenir est un des plus durs que j’ai… Et oui, je ne suis qu’une fille-à-papa qui n’a jamais rien connu de plus douloureux que de se faire larguer par son premier amour. Tous le monde n’a pas « la chance » d’avoir vécu de terrible événement et moi avec ma vie qui semble presque parfaite, pourquoi n’aurait pas le droit moi aussi d’être malheureuse ? Vous envie mon confort et mon argent ? Mon petit ami et mes parents aimant ? Vous vous dites que je ne suis qu’une gamine pourri gâté ? Peut-être. Mais la gamine pourri gâté elle vous envie, vous qui savez ce que vous voulez faire de votre vie, vous qui avez un but et vous qui aimez et êtes aimé…

Mais si vous croyez que je suis du genre dépressive… Vous faites erreur, c’est me remémorer tout ses souvenirs, c’est cette chanson, qui me rend comme ça. En réalité, je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort. Après l’histoire avec Joo Wan, j’ai pris la décision de ne plus rien attendre de l’amour et même de ne plus y croire. Tomber amoureuse, plus jamais. Mais ça ne m’empêche pas de m’amuser, d’être joyeuse, d’être toujours de bonne humeur. Car oui, vous avez raison, je ne suis pas à plaindre. J’ai des parents qui m’aime, des amis, de l’argent et j’ai même réussit à enfin trouver un travail qui me plait. Que demander de plus ? Ah ! Mais si, j’ai même un petit ami.

• • •

Les jours qui suivirent ma rupture avec Joo Wan furent les plus durs, après je repris ma vie de lycéenne. Je retrouvais mes sorties entre amis, mes soirées en boite de nuit… Je pris même part à des rendez-vous à plusieurs. C’était amusant.

Puis un jour, mes pas me menèrent inconsciemment vers l’appartement de Joo Wan. C’est de l’autre côté de la rue que je les aperçus, lui et sa copine. Je fis de suite demi-tour, me maudissant d’avoir pris ce fichu chemin.

Le soir qui suivit j’ai bu plus que je ne l’avais jamais fait avant. Je n’ai pas trop de souvenir de la soirée, jusqu’à mon réveil dans le lit d’un inconnu et un atroce mal de tête. Je partis avant que l’homme se réveille sans même essayer de savoir qui c’était. Je préférais l’ignorer et l’oublier avec le reste de la soirée.

C’est peu de temps que je décidai qu’il fallait que je me trouve un but dans la vie, trouver l’amour n’en était pas un et j’avais abandonné cette idée, il me fallait autre chose, mais quoi ?

Si encore j’avais été une bonne élève, mais j’ai tout juste réussit à finir le lycée et ceci sans tenter aucune université… Les études, ce n’était pas pour moi, je le savais, il me fallait autre chose.

Pour l’instant je me contentais de m’amuser, de faire les boutiques, de sortir… Je voyais toujours mes amis du lycée, certains étaient à l’université, d’autres s’étaient trouvé un job. Et tous avait quitté le domicile familiale… Je voulais en faire de même mais autant dire qu’avec mes parents s’étaient une autre histoire.

Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’ils me faisaient rencontrer des « maris potentiels », fils d’un collègue à mon père, fils d’amis de mes parents… J’avais pratiquement un nouveau rendez-vous tous les trois jours. Mais à chaque fois je tombais sur un des ces hommes présomptueux, imbu d’eux même, et prétentieux… C’était impossible pour moi d’envisager quoique ce soit avec de telles personnes, même pour le plaisir de mes parents.

Peu après mes dix-huit ans, je pris la décision de quitter le domicile familiale, souhaitant même me trouver un job pour le payer. Malheureusement mes parents ne sont pas tellement d’accord… J’arrive toutefois à les convaincre, la seule condition qu’ils me donnent c’est de les laisser payer le loyer et de continuer à avoir des rendez-vous avec des prétendants potentiels. Je parviens tout de même à obtenir le droit de prendre un job de serveuse à temps partiel.

Mais je n’imaginais pas que ça pouvait être aussi difficile de servir d’autres personnes… Il n’y avait pas d’autre expression que « catastrophe ambulante » pour me définir. Heureusement, mes collègues étaient plutôt sympa et m’aidaient du mieux qu’ils le pouvaient.

Dans les semaines qui suivirent, je rencontrai, lors d’un nouveau Blind Date, Kim Hyun Woo. Le fils d’une amie de ma mère. Il était différent de ceux que j’ai rencontrés avant, plutôt sympa et amusant. On prit la décision commune de se revoir pour un deuxième rendez-vous puis un troisième avant finalement décider de tenter de voir où pourra nous mener cette relation étant tout à fait conscient l’un comme l’autre que ça fera plaisir à nos parents respectifs.

Et notre relation dure même si en réalité on ne peut pas vraiment parler de relation « amoureuse ». On se voit assez souvent mais très rarement en privé, on est toujours entouré de nos familles ou d’inconnu lors de diner mondain et différent galas… Je ne pense pas le connaître vraiment… On ressemble d’avantage à un couple de « façade » qu’à un vrai couple. J’aime pourtant mieux le connaitre mais je ne sais pas comment m’y prendre pour changer notre relation actuelle.

Côté « professionnel », j’ai récemment quitté mon job de serveuse, désirant trouver un emploi qui me plaise vraiment. J’en ai un peu assez de ne faire que m’amuser sans savoir de quoi sera fait le lendemain, je veux un but dans ma vie ! Je ne veux plus tourner en rond.

C’est en me promenant que j’ai une révélation. Une publicité. Bizarrement je m’y reconnais plutôt bien dans cette publicité et instinctivement mes pas me mènent vers l’agence qui a crée cette pub. Une fois au pied du bâtiment, j’hésitais à entrer. Mais je n’avais rien à perdre et c’est d’un pas décidé que je déboulais dans le hall, jusqu’à heurté de plein fouet une personne.

Tout en m’excusant, je tentai alors de lui demander quelques informations sur l’agence. Et c’était peut-être mon jour de chance, il s’est avérait que la personne en question était un membre de l’équipe créative. On discute brièvement de ce qui m’a amené à venir ici, je le lui explique clairement, n’ayant aucun intérêt à raconter des mensonges. Finalement il me propose de tenter une candidature, me disant que je pourrai avoir toutes mes chances. C’est peut-être fou mais pourquoi pas.

La réponse à ma candidature ne se fait pas attendre et j’en suis la première surprise. En effet, l’agence de pub la plus importante de Corée m’a acceptée en tant que stagiaire. Bien sûr, je ne doute pas que ma rencontre avec cet homme dans le hall y soit pour quelque chose, mais ça n’enlève rien à ma joie.

Je ne peux cependant pas le dire à mes parents qui n’accepteraient pas, seul Jung Ahn est au courant. Ce n’est pas que je ne veux pas le dire à Hyun Woo mais mes parents sont toujours dans les parages lorsque je le vois, je n’ai pas eut encore eut l’occasion.

C’est lors de mon premier jour de travail que je croise par hasard Joo Wan. Cela faisait un peu plus de trois ans que je ne l’avais pas vu… Et qu’elle n’est pas ma surprise de le voir en compagnie d’un enfant… Et de cette femme, cette même femme que pour laquelle il m’avait quitté. Etrangement, cela fait toujours mal de le voir. Et sans même savoir si lui m’a vu ou pas, je continu mon chemin vers l’agence. Me refusant de penser à lui.

Malheureusement, ma journée est atroce. Ma maladresse ne me fait faire que des bêtises et je passe mon temps à me faire reprendre par mes supérieurs…

Le soir même, je suis invité à une soirée avec mes collègues pour fêter mon embauche, ils essayent de me rassurer et me disent que eux aussi ils avaient fait des bourdes à leur début. Je sympathise bien avec l’ensemble des autres stagiaires, surtout Nam Jin. Mais ma rencontre du matin avec Jun Woo et sa famille ajoutée à cette journée catastrophique me déprime et je noie tout ça dans l’alcool… Encore une fois.
Mais cette fois, je ne suis pas seule, Nam Jin m’accompagne. Je lui lance même un défit, celui qui boira le plus de verre possible. Et une chose en entrainant une autre, nous nous sommes retrouvés tout deux dans une chambre. Mes souvenirs de cette nuit sont assez flous mais je m’en rappelle assez pour être sûr de ce qu’on a fait… Et malheureusement, ce n’était pas une partie de carte.

Je n’en reviens pas de mettre ainsi laissée aller. Surtout avec un collègue avec qui je semblais pouvoir bien m’entendre… Je ne voulais qu’il y ait des tensions entre nous, c’est pourquoi je décide de mettre les choses au clair. Cette nuit était une erreur, je suis déjà engagée avec quelqu’un et jamais cela ne se reproduira. Je dois devenir forte.

Mais Nam Jin n’avait pas pris les choses de la même manière, il semblait vouloir plus qu’une relation d’une nuit. Chose que je ne pouvais lui donner. Je mis les choses au clair et finalement nous avons réussit à être amis.

• • •

« You are all I long for
All I worship and adore »


Je soupire… Cette chanson me rend vraiment trop mélancolique. Etait-ce elle qui passait lorsque quelques jours plus tôt j’ai raconté tout ce que je viens de vous dire à un homme qui n’est personne d’autre que mon patron ? Je me déteste parfois d’être aussi bavarde…

Et alors que je déballais tout, lui m’écoutait simplement sans dire un mot. Il a juste finit par mettre dans un taxi pour m’éviter de faire de nouvelles bêtises à cause de l’alcool… Et voilà que depuis, mon cœur s’accélère quand je le croise… Quel truc m’est encore tombé dessus ?

« In other words, please be true
In other words, I love you »





The Reality


« Pseudo HRP : Yunfa »
« Prénom : Émilie »
« Âge : 19 »
« Sexe : F »

« Comment avez-vous découvert le forum ? : Bonne question x) »
« Nombre de ligne/mots en Rp : 800 mots au minimum »
« Code : Nam Young Rim 419345 »

« Autres Précisions : Yay Panda ! »




©️ Yunfa


Dernière édition par Nam Young Rim le Ven 28 Mai - 22:23, édité 8 fois
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Shiba Yasushi
Shiba Yasushi .Journaliste
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Nam Young Rim Vide
MessageSujet: Re: Nam Young Rim   Nam Young Rim Icon_minitimeJeu 27 Mai - 3:53

[Shiba n'est mais pas du tout mdr en collant ce texte xD]

Bonjour ou bonsoir ^^

Suite aux nouveautés du forum, une nouvelle fiche de présentation à été créée.
Nous avons pris un moment pour modifier nous même ta fiche, afin de t'éviter d'avoir à le refaire toi même :)
Cependant, quelques informations sont à ajoutées, n'étant pas présentes dans la première version ; nous t'invitons donc à éditer à ton tour ta fiche, en ajoutant notamment 2 images représentant ton personnage (format 200*214)

Merci d'avance ♥️
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Nam Young Rim
Nam Young Rim .Stagiaire
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Nam Young Rim Vide
MessageSujet: Re: Nam Young Rim   Nam Young Rim Icon_minitimeVen 28 Mai - 22:23

Terminé \ o /
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Seong Min Na
Seong Min Na .Manager
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Nam Young Rim Vide
MessageSujet: Re: Nam Young Rim   Nam Young Rim Icon_minitimeSam 29 Mai - 1:40

Ouah, surprise ! Young Rim est peut être moins sage que moi *o*
Jolie fiche, félicitation ♥️

Tu n'a plus qu'à jouer maintenant !
* je suis déjà dehors ~ *
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Nam Young Rim
Nam Young Rim .Stagiaire
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Nam Young Rim Vide
MessageSujet: Re: Nam Young Rim   Nam Young Rim Icon_minitimeSam 29 Mai - 1:49

Qui a dit que Young Rim serait sage ? *faut pas se fier aux apparences Nam Young Rim 20812 * /oui ce soir c'est spécial ce smiley là XD/

Je veux mon Jang Geun Seok pour jouer moi u__u /SBAFF/

Thanks ♥️
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Nam Young Rim Vide
MessageSujet: Re: Nam Young Rim   Nam Young Rim Icon_minitime

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