Dans un rêve, j’ai eu le sentiment d’être tombée amoureuse une fois. J’ai eu le sentiment d’être attaché à un homme et de tenir à lui encore plus qu’à ma propre vie. Comme-ci il ne me serait plus jamais possible d’être libre et de vivre de ma solitude, comme-ci l’aimer devenait ma seule raison de vivre. Son regard, son odeur, son sourire, son visage et ses expressions, même après m’être éveillée, j’ai continuée encore et encore à penser à lui, comme-ci ce rêve devenait une réalité que j’avais sut enfouir au fond de mon cœur. J’ai suffoquée un instant une main sur la poitrine, j’ai cherché des signes de sa présence à mon réveil, me redressant sur mon lit de chambre d’hôtel. « Tu étais-là, sans doute à coté de moi un instant et moi, sans que tu n’en t’aperçoives, je t’ai aperçue dans mon sommeil et ainsi, j’ai longuement rêvée de toi…»Il ne me fallut que peu de temps pour comprendre pourquoi mon subconscient m’avait conduit jusqu’à lui la nuit durant car je compris qu’il était réellement à mes cotés, je pouvais encore sentir la présence de son parfum que j’aimais tant dans l’atmosphère de la pièce. Cela fait si longtemps depuis cet évènement… Je me souviens très bien de cette nuit ou Jeong Ming est venue me rendre une visite nocturne et secrète. Il m’est tellement facile de décrire les sentiments que j’ai eu pour lui cette nuit-là que j’ai sut sans difficulté vous en donner une courte description. Kim Jeong Min est attaché de presse de Lucine Project. Je le connais très bien puisque nous étions amis d’enfance et nous vivions comme voisin dans un quartier riche de Séoul. Nos parents travaillaient en collaboration sur un projet fou qu’ils auront tout de même terminé par aboutir. Ce projet était le lancement d’une nouvelle gamme de produit cosmétiques biologiques visant une large clientèle. Jeong Min et moi étions heureux, nous partagions la même école et nous partagions énormément d’évènement tous les deux. Vers l’âge de dix ans, mes parents choisirent de me mettre dans une autre école privée dîtes plus studieuse pour donner à notre famille la meilleure vision qu’il soit. Les parents de Jeong Ming choisirent de ne pas changer d’école le jeune homme, prétendant que nous devions de toute façon grandir un peu plus séparément sinon nous ne pourrions plus jamais nous séparer. A cet âge-là déjà, l’idée d’être complètement séparée de lui ne me plaisais pas, pas plus que de changer d’école. Quand vint le jour on décida de me mettre dans une école privée, mais en internat. A ce moment-là je compris que mes week-ends à la maison deviendrais précieux car je ne pourrais le voir qu’à ce moment-là. Je détestais mes parents au commencement de cette période, toutefois je ne pouvais pas nier que j’adorais l’école ou j’étudiais toute la semaine.

« Mademoiselle Tae Lin s’il vous plaît, il est temps de vous réveiller. L’enregistrement est terminé. » Me réveiller moi, tu l’oses ? J’ouvrais lentement les yeux et me retrouvais nez à nez avec mon propre reflet. Je constatais combien il ne m’était plus difficile de m’endormir n’ importe où avec mon nouvel emploi du temps qui ne me laissais plus vraiment le loisir de dormir dans un lit. Assise dans le siège ou ma protégée Kwon iris avait été maquillée quelques heures auparavant avant l’enregistrement d’une émission télévisée, je m’étais endormie droite sur ma chaise et une femme dont j’avais peine à regarder le visage venais me réveiller. Impertinente et peste, une femme de son rang osait s’exprimer librement à mes cotés. Je regardais cette femme depuis le miroir de la loge et observait son visage. Je soupirais et pivotait ma chaise vers elle, elle qui ne cessais de me regarder. Je lui donnais une légère tape au visage. Légère ne veut pas dire douce. Elle parut surprise et incapable de répondre quelque chose. Rien à dire de toute façon, personne n’avait ni le droit ni le pouvoir de me réveiller si ce n’est ma chère Iris. « J’ai bien entendue, mais pourquoi restes-tu là à me regarder ? Tu n’as donc rien d’autre à faire ? De quel droit viens-tu donc me réveiller ? » Autant vous le dire tout de suite, je déteste qu’on me réveille et ce depuis la visite nocturne de Jeong Min. Je suis une femme au caractère bien tranché, je ne suis pas toujours facile à vivre et j’en suis parfaitement consciente. Envers les employés de Lucine Project il m’arrive d’être très exigeante et même un peu trop parfois pour les plus débutants, je veux le meilleur pour ma petite perle d’Iris, et j’ai du mal à supporter qu’on effectue mal son travaille quand il s’agit d’elle. Qu’ils ne travaillent pas correctement pour les autres, je m’en soucie guère. Quand je suis là, tout doit être parfait, et je pense être connue pour mon coté pointilleuse, méthodique et perfectionniste auprès des employés. Voir cette employée s’occuper de me réveiller plutôt d’effectuer ce pourquoi on la paie me mit hors-de-moi d’une certaine façon. Mais j’avoue que dans son cas, c’était plutôt parce que je rêvais à nouveau de Jeong Min et qu’elle vint interrompre ce rêve qui me mettait hors de moi. La pauvre, ses yeux brillaient déjà. Difficile à vivre sans doute, mais cruelle et sadique, jamais ! Je lui caressais maintenant la joue de mon autre main et lui adressait un sourire affectif, un sourire que j’avais habitude d’utiliser envers Iris pour la rassurer ou pour m’excuser d’être parfois un peu tyrannique. « Tu as eu raison de venir. Ne regrette rien, tu peux t’en aller. » Sans doute me détestait-elle déjà connaissant ma réputation, en tout cas mon geste sembla la radoucir un minimum. Elle s’inclina légèrement et quitta la pièce sans prononcer le moindre mot. Je n’aime pas qu’on me manque de respect mais il est vrai que je n’en montre pas toujours à tout le monde, comme à cette jeune fille.

Je suis née dans la richesse et le luxe, j’ai un petit coté énervant de petite bourgeoise qui me suit depuis bien longtemps. Je me conduis comme une princesse délicate et comme une princesse j’aime les choses de qualité. Et puisque nous y sommes, étudions ensembles quelque unes de mes mauvaises habitudes et quelques-uns de mes défauts, ahahah. Me vêtir de vêtements luxueux, me maquiller toujours d’avantage pour faire ressortir ma beauté n’est pas un défaut mais ce soucie permanent d’être belle est parfois fatiguant dans mon quotidien. Me conduire parfois comme une vraie teigne en me plaignant dans les plus grands restaurants d’une tâche de vin sur ma nappe qu’il faut changer est un exemple de comportement détestable que j’aime adopter. Même si j’ai dis ne pas être quelqu’un de sadique, mes attitudes donnent parfois l’impression que je suis ce genre de femme. J’aime que le monde qui m’entoure soit tout aussi pointilleux que moi. Pourquoi devrais-je être parfaite, respecter l’éthique de mon rang et me montrer extrêmement rigoureuse dans mon travaille si personne n’est capable d’effectuer aussi bien que moi son travaille ? Vous pourrez comprendre que je n’aime pas les flemmards et les irresponsables dans ce cas, car je n’aime pas qu’on effectue quelque chose en le faisant sans y avoir réellement réfléchie et sans y mettre du cœur. Dans mon travaille de manageuse, j’adopte une attitude calme et sereine et comme je n’ai pas ma langue dans ma poche, je n’hésite pas à me plaindre pour un tas de choses. La jeune femme que j’ai prise sous mon aile, Iris, je l’aime comme ma propre petite sœur. L’attitude que j’adopte avec elle n’est pas comparable à mes habitudes quotidiennes. Je prends soin d’elle, mon but étant réellement de faire valoir ses talents au grand public. Sans doute n’apprécie pas toujours ma rigueur, car je lui en demande beaucoup mais je sais aussi faire attention à ses sentiments et à sa santé. Je ne veux pas faire d’elle un objet médiatique, je lui laisse la liberté de donner son avis dans certain cas. Certain manageurs sont très possessifs et n’adoptent pas toujours une bonne attitude avec leur poulain, pour ma part, je fais et ferais toujours attention au bien être d’Iris. Sans doute est-elle la seule personne à connaître mon coté protectrice et prévenante.

Il faut savoir quand même que je ne suis pas insupportable. J’aime beaucoup faire la fête avec les autres employés, si j’adopte avec eux un comportement dur et ferme, c’est bien souvent dans un soucie d’apprentissage et d’expérience. A être trop gentil avec eux, on constate un manque de travaille chez certain. Notre maison de production est trop importante, trop populaire et les employés doivent êtres à son image. C’est en tout cas comme ça que je considère la maison qui m’emploie.

Pour en revenir à l’instant présent, je profitais que l’employée quitte la loge pour me remaquiller un instant. En me regardant dans le miroir, une main sur mon poudrier, mes pensées vaquèrent à nouveau vers Jeong Min. Avant de me réveiller, je nous revoyais dans mon rêve tous les deux, ne nous adressant que vaguement la parole les weekends ou je rentrais chez moi. Les mois qui nous séparaient des jours heureux que nous passions en toute amitié à l’école primaire se perdaient dans une multitude de souvenirs de moins en moins présent autant pour l’un que pour l’autre. A partir du collège, Jeong Min et moi n’eurent plus jamais étudiés ensembles. Quand vint le lycée, je grandissais dans une grande école privée ou j’étudiais en parallèle la musique. J’étudiais le piano et le chant. Je garde encore un niveau excellent dans ces deux domaines, même si je n’ai jamais envisagé une carrière de chanteuse. Comme je ne pouvais me résoudre à oublier mon ami d’enfance, je demandais à le voir un samedi soir ou je rentrais du lycée. Nous ne nous étions pas vue depuis un an, il me semblait qu’il avait réellement grandit, devenant un adolescent dans la ligne de mire des jeunes filles, très plaisant à regarder. Nous n’avions pas grand-chose à nous dire ce soir-là, le temps nous ayant beaucoup trop éloignés. Toutefois à cette époque, il me semblait avoir compris mes sentiments pour lui, je l’aimais. Nous parlions un peu de nos écoles respectives, exprimant l’idée que nous aimerions beaucoup étudier ensembles puis ni tenant plus, je sanglotais et lui demandais de ne plus s’éloigner de moi. Je lui expliquais que je l’aimais depuis toujours – les mots que j’employais ce soir-là résonne d’ailleurs en moi aujourd’hui comme un écho -. Il m’expliqua que nous ne pouvions êtres ensembles, car il était désigné à devenir le futur patron de l’entreprise que nos parents avaient construits ensembles. Pour moi cela résonnait comme une trahison, comment nos deux familles pouvaient-elles envisagées confier leur entreprise à Jeong Min sans me donner une part du travaille ? Comme je lui paraissais perplexe et au bord de la crise de nerfs, il m’expliqua que ses parents avaient construits depuis bien longtemps un dossier qui leur permettrait d’éjecter littéralement notre famille de l’entreprise et d’en obtenir toutes les actions et le pouvoir. Tout devint alors très clair. On m’avait éloigné de lui pour éviter justement que nous tombions amoureux, pour éviter sans doute que Jeong Min refuse d’acquérir la place de PDG. Je n’étais pas capable de ne pas lui en vouloir complètement, toutes ces années il m’avait caché la vérité et l’apprendre de sa bouche m’avais profondément déçue. Je quittais sa chambre et promis de ne plus jamais lui rendre visite, puisqu’il se préparait à faire la plus grosse bêtise de sa vie, je refusais de passer un instant de plus avec un traître. Jeong Min souffrait autant que moi, j’ignorais par contre qu’il détestait l’idée de sa famille. Il me cacha la vérité, sans doute pour être sur de ne plus jamais me faire souffrir. Souffrant de son amour pour moi, il désigna ses parents comme responsables et demanda à ne plus être l’objet de leurs combines. Quand à moi j’ignore encore aujourd’hui pourquoi il n’est pas patron de l’entreprise, je sais par contre que mes parents sont toujours à la tête de l’entreprise et qu’ils ont prouvés au tribunal la présence de cette affaire grâce à toute sorte de preuves et que les parents de Jeong Min ont élaborés une nouvelle entreprise concurrente à celle de ma famille.

Me maquillant les yeux maintenant, je me dis que je ne sais rien des sentiments véritables de ce garçon. En tout cas, une bonne partie de ma vie aura tournée autour de lui et même si j’aime m’amuser avec les hommes, il n’y en a qu’un que je pense être capable d’aimer. Il est très difficile pour moi de l’avoir comme collègue, nous ne nous adressons jamais la parole et j’évite un maximum de le croiser. Je pense le détester, je le déteste pour n’avoir jamais fais quoi que se soit pour protéger notre amour. Toutefois je souffre chaque jour… Personne n’est au courant de nos liens dans la maison mère, mais je soupçonne certaines personnes de chercher dans mon passé des éléments qui pourraient avoir un lien avec mon enfance. Il suffirait de discuter avec mes parents pour connaître des éléments croustillants à raconter à la presse. Alors sachant qu’il est venu s’asseoir à mes cotés un soir que je dormais, je me demande de plus en plus à quoi il peut bien penser… il n’y a que lui à mes yeux, mais je préfère l’enfouir dans mon cœur car cet homme s’amuse avec les femmes et semble se désintéresser de moi. J’ignore pourtant la vérité.

Ayant terminée de me maquiller, je quitte désormais mon siège et me regarde une dernière fois dans le miroir. Il n’y a qu’Iris qui compte réellement et ma carrière, je ne peux faire confiance aux hommes car j’ai apprit à m’en méfier toutefois… il y a un vide dont j’aimerais parfois me séparer. Pouvoir m’occuper de l’avenir d’Iris me permet de ne plus penser à moi, l’avenir qui compte le plus pour moi est le sien et non pas le mien, si insignifiant. Avant d'être manageuse, j'ai effectuée une carrière de mannequin pendant trois ans de ma vie dès l'âge de dix-huit ans. J'y ai appris beaucoup de choses et j'ai put facilement évoluer dans le domaine ou j'évolue encore aujourd'hui. Aujourd'hui, j'aime tellement mon travaille mais j'éprouve aussi quelque chose de nouveau. De la tristesse... la personne que je suis, je n'éprouve pas pour elle autant d'affection que l'on croit. Il y a certain points que j'aimerais changer, mais je ne suis pas sur de réussir à être une autre personne...